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(illustration) © reuters.
« La maladie n’est pas en train de se répandre », a-t-il affirmé.
La seule information officielle des autorités cubaines sur cette poussée de choléra avait été diffusée le 3 juillet. Le ministère de la Santé avait alors indiqué que 53 personnes avaient été touchées, dont trois patients âgés étaient décédés, dans la ville de Manzanillo.
Si les autorités de l’Etat communiste avaient gardé le silence ces derniers jours, des sites internet anti-Castro basés à Miami ainsi que d’autres médias avaient avancé que la maladie se répandait et avait fait plusieurs autres victimes.
Les opposants ont dénoncé le manque d’information à propos de la maladie: « Si s’opposer au gouvernement est dangereux, une poussée de choléra sans informations l’est encore plus », a ainsi tweeté le blogueur dissident Yoani Sanchez.
Les autorités sanitaires ont suggéré que les importantes pluies alliées aux fortes chaleurs avaient contribué à la réapparition de la maladie sur l’île.
Cette poussée de choléra est un sujet particulièrement sensible à Cuba, qui se félicite d’avoir l’un des systèmes de santé les plus admirés de la région, fruit des succès d’un demi-siècle de régime communiste.
La dernière personne à mourir du choléra à Cuba était décédée en 1882 à une époque où l’île était encore une colonie espagnole.
Le choléra provoque d’importantes diarrhées et des vomissements. Les patients sont rapidement déshydratés. La maladie se soigne facilement avec des antibiotiques et des solutions de réhydratation mais elle peut être fatale si elle n’est pas traitée rapidement.