La chanteuse américaine Lady Gaga a estimé lundi que «ce que pense le Pape» en matière d’homosexualité, «n’intéresse personne».
«Ce que pense le Pape de l’homosexualité, peu importe. Ça n’intéresse personne. Ca n’intéresse pas le monde. Ça intéresse les suiveurs du pape et ceux qui l’aiment», a déclaré Lady Gaga sur l’antenne d’Europe 1. La chanteuse est en France et s’est produite samedi au Stade de France, près de Paris, devant 75 000 personnes.
«Ce n’est pas ce que pensent tous les chrétiens. Ce n’est pas ce que pensent tous les gens qui croient en quelque chose. C’est le point de vue d’une seule personne», a dit encore la chanteuse.
«Le mariage homosexuel va arriver. Cela devrait arriver car nous ne sommes pas égaux. Nous le serons simplement si nous permettons à tous de s’aimer librement», a estimé aussi Lady Gaga.
Pendant son concert, la chanteuse a martelé son message sur l’affirmation des différences : «Que vous soyez homosexuel ou hétérosexuel, que vous croyez en Dieu ou non, peut-être êtes-vous musulman, cela n’a pas d’importance. Tout ce qu’on dit sur vous, vous vous en foutez, parce que c’est ce que vous êtes».
Pussy Riot: «Nous resterons en prison»
Des partisans grecs des Pussy Riot manifestent à Thessalonique, ville du nord du pays, en faveur de la libération des trois membres du groupe de punk rock russe incarcérées, le 1er octobre.
Les chanteuses du groupe russe Pussy Riot, condamnées à deux ans de camp pour une « prière punk » anti-Poutine dans la cathédrale de Moscou, n’espèrent pas leur libération à l’issue de leur procès en appel, selon leur interview publiée lundi par le tabloïd polonais Super Express.
« Personne ne veut nous prendre en pitié. Le pouvoir fera peut-être le malin et réduira nos peines de quelques mois, mais nous resterons en prison », a déclaré à Super Express Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, selon le tabloïd qui affirme avoir transmis les questions et obtenu les réponses par écrit dans leur lieu de détention.
« Je ne crois pas que l’on nous libère, mais un miracle peut toujours arriver », a déclaré pour sa part Maria Alekhina, 24 ans.
Le procès en appel des membres de Pussy Riot a été reporté lundi au 10 octobre par le tribunal municipal de Moscou, Ekaterina Samoutsevitch ayant annoncé avoir rompu avec ses avocats et se trouvant sans défenseur.
Selon leurs déclarations citées par le tabloïd polonais, les trois femmes estiment être bien traitées en prison.
« Nous sommes bien traitées et on n’ose pas nous persécuter », a déclaré Mme Samoutsevitch, selon qui « la condamnation n’est qu’une partie de la campagne contre tous les citoyens russes proches de l’opposition ».
« Uniquement une société civile éduquée, indépendante des services spéciaux et des corporations, peut renverser le régime de Poutine. Une telle société ne s’est pas encore formée, mais nous en faisons déjà partie », a-t-elle souligné.
Selon elle, l’Église orthodoxe russe reste un « outil docile entre les mains de Poutine et de son régime », et c’est le pouvoir qui a décidé de leur condamnation.
« Je suis grosse, il va falloir vous y faire »
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Interviewée par Billboard, Christina Aguilera évoque ses problèmes de poids et sa relation conflictuelle avec sa maison de disques.
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« Durant la promotion de mon album Stripped en 2002, j’ai commencé à être fatiguée de jouer à la jeune fille blanche ultra mince », se souvient la chanteuse, qui a des origines équatoriennes.
Sur la tournée de Stripped en 2003, elle prend sept kilos. « Les responsables du label ont alors organisé une réunion de toute urgence et m’ont dit que ma prise de poids allait affecter de nombreuses personnes: la production, les directeurs musicaux, mes compagnons de tournée… Selon eux, plus j’étais grosse, moins je vendais de billets pour mes shows. »
A l’époque, la chanteuse accepte de perdre du poids sur les conseils de sa maison de disques. « Je me suis retrouvée aussi mince qu’un cure-dent et j’ai enchaîné la promo de Back to the Basics. »
Mais aujourd’hui, Christina est fière de ses rondeurs et elle refuse de changer pour faire plaisir à ses producteurs. « Je leur ai dit: ‘Vous bossez avec une fille grosse, il va falloir vous y faire’. Parfois, je dois leur rappeler que je ne leur appartiens pas. C’est mon corps et il ne peut pas devenir un prétexte pour se faire de l’argent. »
A l’époque de « Stripped » en 2002