Go to Admin » Appearance » Widgets » and move Gabfire Widget: Social into that MastheadOverlay zone
Il n’en reste pas moins que jamais le Lider maximo n’a été aussi absent de la scène. Sa dernière apparition publique remonte à une rencontre fin mars avec le pape Benoît XVI. Sa dernière «réflexion» dans le quotidien du Parti communiste cubain, le Granma, date du 19 juin dernier. Plus troublant, Fidel Castro n’a pas envoyé de message de félicitations à Hugo Chavez lors de sa victoire à l’élection présidentielle vénézuélienne dimanche dernier, alors que d’ordinaire l’ancien numéro un cubain félicite chaleureusement son poulain dans la presse officielle. «Chavez lui-même a confirmé que Fidel lui a envoyé un message de félicitations», rétorque Yohandry Fontana.
Secret d’État
La maladie et l’état de santé de Fidel Castro ont toujours été un secret d’État. Tout Cubain qui se risquerait à en parler s’exposerait à de graves représailles. Chose certaine, si personne ne dispose d’informations fiables à ce sujet, le régime ne pourrait pas cacher longtemps la mort de Fidel. Si celle-ci était déjà intervenue, ce que rien n’indique, le silence de La Havane ne pourrait s’expliquer que par des remaniements dans les hautes sphères du pouvoir. L’autorité de Raul Castro, elle, ne devrait pas être contestée.
En revanche, «le gouvernement n’a pas une vision claire de ce que sera Cuba politiquement dans cinq ans ou dans dix ans. Il n’y a pas vraiment de plan pour le futur», confie un diplomate de haut rang en poste à La Havane. «Il n’y a aucun signe d’ouverture vers les autres partis politiques et il est peu probable que cela se fasse», ajoute-t’il avant de préciser que «l’armée, qui contrôle l’essentiel de l’économie cubaine, est un acteur majeur». Il n’en reste pas moins que pour les Cubains, Fidel a déjà disparu depuis longtemps. Depuis quelques années déjà, ils en parlent au passé.