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Vu d’Allemagne, avec un détour par Washington : on attend toujours le changement climatique
Vu de Suisse : Obama on l’aime ! Mais Washington nous déteste
Vu de New York, depuis la planète républicaine, pas plus de Hope que de Change
Vu d’Algérie : Obama est un hidjab
Barack Obama, comme les autres présidents américains avant lui, et malgré les promesses d’une autre sensibilité, aura appréhendé les pays « arabo-musulmans » comme une entité ennemie et sombre sans diversité, réduite à un terrain de jeu stratégique, malgré les révolutions et les aspirations à la démocratie. C’est le constat amer que dresse l’écrivaine et journaliste algérienne Ghania Mouffok.
Vu d’Israël : Obama le meilleur et le pire des présidents
S’il est un pays où l’on suit comme sa propre élection la présidentielle américaine c’est Israël, tant la sécurité de ce pays dépend du bon vouloir bienveillant des Etats-Unis. Pour une partie des Israéliens, l’avènement du premier président noir avait suscité méfiance et inquiétude. Des sentiments injustifiés aujourd’hui nous dit Lior Papirblat,éditeur des médias sociaux du quotidien Haaretz,le grand journal de gauche, puisqu’Obama « a travaillé pour la sécurité d’Israël mieux que n’importe qui par le passé. »
Vu d’Iran : et si Barack Obama avait été le plus dur des présidents ?
L’élection de Barack Obama avait suscité l’espoir d’une transformation de la politique américaine au Proche et au Moyen Orient, y compris et peut-être même surtout en Iran. Espérance des gouvernants que la main de fer se relâche, espérance des citoyens que de meilleures relations antre Washington et Téhéran permettent d’accélérer les transformations d’une société verrouillée. Non seulement il n’en n’est rien, nous dit Hamdam Mostafavi, journaliste d’origine iranienne, chef des informations du site internet du magazine Courrier international, mais Obama s’est montré bien plus dur que ses prédécesseurs avec le régime des Mollahs.
Vu d’Albanie : Barack Obama, notre président bien aimé, à nous Albanais
En Albanie, à Tirana, la capitale où il vit, Ilir Yzeiri n’est pas seulement un éditorialiste connu et un professeur d’Université apprécié. C’est aussi un opposant farouche au régime de Sali Berisha, ce qui lui a valu de multiples tracasseries. Mais il semble que partisans ou adversaires politiques albanais se retrouvent tous sur un point : depuis la terrible dictature communiste du « sultan rouge » Enver Hodja, le véritable président du pays c’est celui des Etats-Unis, quel qu’il soit, démocrate ou conservateur…
Vu du Burkina Faso, un président normal. Et américain !
En 2008, en étant élu, Barack Obama reçut de l’Afrique un immense salut de bienvenue, comme une sorte d’investiture à la tête du Continent noir. Sans doute y eut-il là trop de ferveur estime Florentine Kima, écrivaine et juge burkinabée de 37 ans. Puisque après tout Barack Obama est avant tout un président… américain.
Vu de Grèce : Entre Athènes et Washington, la théorie des vases communicants mise en pratique
Les Grecs, plus que d’autres citoyens du monde, attendent en retenant leur souffle le résultat du scrutin du 6 novembre. C’est que tout faux pas, de la part de la Grèce ou de l’Union européenne, qui aggraverait la crise, pourrait gêner les candidats, en particulier Barack Obama. Romney lui, agite le chiffon rouge grec au visage effaré des Américains. Alors, à Athènes, nous dit Alexia Kefalas, journaliste à I Kaphimerini, l’un des grands quotidiens grecs, tout le monde marche comme sur la pointe des pieds.
Vu de Turquie, Obama ou pas, « l’Amerika » reste tête de turc chez les Turcs
C’est d’Istanbul, la deuxième capitale de la Turquie, que l’écrivaine-essayiste-journaliste, auteure à succès de polars, Mine G.Kirikkanat nous adresse cette vision acidulée de l’Amérique, Amerika en turc, celle d’Obama, de ces prédécesseurs et de ses successeurs. Malgré les liens, plus rationnels et stratégiques qu’affectifs, qui unissent les deux puissances, malgré les manifestations d’amitié au sommet, les Turcs se méfient, et se moquent de cet allié, quelque peu encombrant.
Vu de Roumanie avec les Roumains mécontents mis au régime de l’austérité avec la bénédiction de Washington
Les Roumains, dont le pays est pris en tenaille entre Russes et Américains comme terrain de jeu stratégique, et donc le niveau de vie a brusquement baissé après une cure drastique d’austérité, ne portent pas dans leur coeur Obama… Ils s’intéressent peu à sa réélection ou à son échec, pris par leurs propres élections de décembre 2012. Sentiments partagés par la journaliste Rodica Pricop, rédactrice en chef de l’hebdomadaire Nine O’Clock et éditorialiste à Bucarest Hebdo.
Vu du Chili : Yes we can, but we can quoi exactement ?
L’écrivain Mauricio Tolosa vit à Santiago du Chili, capitale d’un pays meurtri par les Etats-Unis aux temps peu glorieux de la guerre froide. Ce fut l’autre 11 septembre, celui de 1973, jour où un coup d’Etat renversa le président de gauche Salvadore Allende et instaura une dictature pour deux décennies. C’est dire que le regard porté depuis ce pays de l’Amérique du Sud n’est pas toujours très tendre pour les gringos d’Amérique du Nord.
Vu d’Afrique du Sud : Obama a-t-il vraiment fait quelque chose pour l’Afrique ?
Le 5 novembre 2008, Liesl Louw, rédactrice en chef adjointe de la revue African.org , à l’Institut d’Etudes de Sécurité, en Afrique du Sud, à Prétoria, racontait pour TV5MONDE.com le réveil de son pays au lendemain de la victoire historique de Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis : Obama c’est le nouveau Mandela, disait-on ! Aujourd’hui, l’enthousiasme est décidément bien retombé.
Vu de Russie : Popcorn or not popcorn ?
Pavel Spiridonov est chercheur en littérature comparée et travaille sur l’irruption d’Internet dans la littérature russe. En 2008, il avait déjà participé au blog planétaire, lors du 4 novembre, jour d’élection de Barack Obama. il y racontait que les Russes s’intéressaient en ce mardi-là au meurtre d’un citoyen ouzbek par les Skinheads ou encore aux liaisons américaines de Sakachvili, le président géorgien d’alors. Quatre ans plus tard, l’indifférence est toujours là…
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