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«Ce fut une année positive. Nous avons connu certes quelques difficultés en début d’année, mais nous avons ensuite su mettre en place un groupe à 80-90%. Cela nous a permis de monter en puissance et de progresser. Du coup, je suis persuadé que l’année prochaine, nous serons encore plus forts.» Ce bilan n’est pas l’œuvre de Mano Menezes, mais d’un certain Andrès Sanchez, le directeur des sélections à la Fédération brésilienne (CBF). Et celui-ci semblait satisfait de l’année écoulée pour la Seleçao. Une satisfaction mesurée, mais bien réelle. Et pourtant, ce vendredi, la CBF a décidé de se séparer de son sélectionneur. Un choix étonnant au vu de son bilan chiffré en 2012, qui s’élève à 15 victoires en 20 matches dirigés, pour un résultat nul et quatre défaites. Mais Menezes ne paie pas ses quelques rares contre-performances, mais plutôt le manque de fond de jeu de ses troupes. Et aussi son échec en finale des Jeux Olympiques face au Mexique (2-1).
A l’époque, certaines vieilles gloires du football auriverde n’avait pas manqué de le critiquer vivement. Ainsi, Romario avait déclaré à TV Globo : «C’est un coach incapable de choisir une sélection correctement et ne sait pas mettre les bons joueurs sur le terrain. Heureusement, nous avons vu aujourd’hui son dernier match.» Une sentence qui n’aura pas été loin d’être vraie… Careca aussi y était allé de son opprobre : «Nous n’avons aucun schéma, malheureusement. Nous sommes arrivés en finale des Jeux olympiques mais sans aucune tactique (…) Neymar a tenté de faire quelque chose mais était bloqué par un entraineur peu créatif et sans audace. L’équipe olympique est la base de celle qui disputera le Mondial dans deux ans. Si c’est ça on est mort.»
Evidemment, le choix de remplacer Menezes à un an et demi de la Coupe du monde sur ses terres n’est pas anodin pour le Brésil. Plus tard, cela aurait laissé trop peu de temps à son remplaçant pour mettre en place une équipe compétitive. En parlant de successeur, deux noms reviennent avec insistance dans la presse brésilienne : ceux de Luiz Felipe Scolari, champion du monde en 2002, et Muricy Ramalho, actuel entraîneur de Santos. Mais la rumeur Pep Guardiola a aussi ses supporters. Selon toute vraisemblance, la CBF devrait annoncer en janvier le nom de l’heureux élu. Heureux, mais sous pression…