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2013, une année de gestion de crises pour Obama

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Associated Press
WASHINGTON
Janvier 2013. Alors qu’il quittait la scène où il venait de donner son second discours d’investiture, Barack Obama s’est retourné et a jeté un regard sur l’esplanade du National Mall, remplie de partisans qui avaient affronté le froid pour assister au début officiel de son deuxième mandat.























«Je veux jeter un dernier coup d’oeil. Je ne reverrai plus jamais cela», a-t-il dit tout bas.
Il n’avait encore jamais entendu parler d’Edward Snowden, qui allait révéler au grand jour un vaste programme de surveillance du gouvernement américain. L’utilisation d’armes chimiques en Syrie n’était encore qu’une menace. La fermeture partielle de la fonction publique du gouvernement et une deuxième crise budgétaire semblaient improbables et la loi sur l’assurance maladie, le principal cheval de bataille du président, semblait prête à passer de la théorie à la réalité.
Barack Obama avait entrepris une seconde campagne présidentielle avec l’espoir de voir s’installer une ambiance de compromis, après des années de rancoeur partisane au Capitole.
Ses attentes se sont toutefois muées en surprises et en échecs.
Pour l’assurance maladie, force est d’admettre que les démocrates ont mal prévu le coup. Alors qu’ils croyaient que les citoyens satisfaits de leur programme d’assurance existant pourraient le garder, des millions d’assurés ont plutôt vu leur couverture annulée.
Le scandale de l’espionnage téléphonique a par ailleurs créé quelques incidents diplomatiques. La présidente brésilienne a décliné une invitation à un dîner d’État à la Maison-Blanche, tandis que la chancelière allemande s’est scandalisée du fait que ses conversations téléphoniques aient été interceptées.
La volonté de M. Obama de renforcer le contrôle des armes à feu et de faire adopter une réforme de l’immigration a échoué.
À tout le moins, l’année s’est terminée sur une entente budgétaire, accueillie comme une petite consolation pour le président.
La directrice des communications de la Maison-Blanche, Jennifer Palmieri, a qualifié 2013 d’année «d’ajustements et de départs» pour le président et a prédit que le beau temps reviendrait en 2014.
«Nous sortirons de 2013 en meilleure forme; le Congrès et la Maison-Blanche fonctionneront mieux ensemble», a-t-elle affirmé.
Mais le taux de popularité de M. Obama est à son plus bas, tant au pays que sur la scène internationale. Le président a connu le mauvais sort du deuxième mandat – le même qui s’est abattu sur Richard Nixon quand il a démissionné, sur Ronald Reagan avec l’affaire Iran-Contra, sur Bill Clinton avec l’affaire Lewinsky. Et même sur George W. Bush, qui a perdu des appuis pour avoir mal géré l’après-ouragan Katrina et l’impopulaire guerre en Irak.
Un président ne choisit pas ses crises, comme M. Obama l’a dit en septembre, en pleine gestion du dossier syrien. «Je préférerais de loin passer du temps à discuter pour m’assurer que tous les enfants de trois, quatre ans aient accès à une bonne éducation qu’à me demander comment protéger les enfants de trois, quatre ans des armes nucléaires et des gaz neurotoxiques.»
Les élections de mi-mandat de 2014 donneront à Barack Obama une occasion de revenir en force, et en ménageant ses relations avec les membres du Congrès, il pourrait voir se concrétiser sa réforme de l’immigration, l’amélioration de l’accès à l’éducation pour les plus jeunes ou l’augmentation du salaire minimum, des projets qu’il prévoyait réaliser en 2013.
Cependant, la position d’Obama dans les sondages laisse croire qu’il ne pourra compter sur l’appui du public pour réaliser son programme. Les beaux jours de 2009, lors desquels il était décrit comme «la meilleure image de marque sur Terre» par certains de ses collaborateurs, sont bien révolus.
«Au bout d’un moment, on perd tous de notre lustre aux yeux du peuple américain», croit le sénateur John McCain, qui s’était présenté contre M. Obama en 2008, mais qui, depuis, a tenté de l’aider avec la réforme de l’immigration et le budget. Il écarte toutefois l’idée que le président soit mis sur la touche, alors qu’il reste encore trois ans à son mandat.
«Écarter de l’administration un homme de ce talent à ce moment-ci serait une grave erreur», estime M. McCain.

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