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Voulez-vous devenir Américain ?

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 The Statue of Liberty and America's crowdfunding pioneer - BBC News

Ne jamais enterrer les Etats-Unis trop vite. Cela devrait être un conseil donné à tous les étudiants et aux journalistes. On a tant de fois annoncé depuis 30 ans le déclin de cette superpuissance qu’il faut se méfier. Dans les années 1970, on mettait en avant la convertibilité du dollar, les déficits (déjà) et les relations sociales. A la fin des années 1980, on mettait en exergue la chute de l’industrie yankee et la montée du Japon. 

Ces dernières années, on évoque la Chine comme rival géopolitique… « Naissance et déclin des grandes puissances », cet essai important de Paul Kennedy, publié en 1988, reste à ce propos toujours actuel. L’historien britannique, qui enseigne à l’Université Yale, explique pourquoi les Etats-Unis risquent au cours du XXIe siècle de ne pouvoir conserver son rang. Il résume lui-même sa thèse dans sa préface : « La puissance relative des grandes nations à l’échelle internationale ne reste jamais constante : elle varie surtout avec les taux de croissance de chaque société et dépend de l’avantage relatif que confèrent les avancées technologiques et structurelles. »
Or, l’Amérique veut toujours dominer mais sans en avoir tout-à-fait les moyens. Elle garde un avantage technologique indéniable en termes militaires, mais sa base économique, productive, s’effrite. Tout empire, affirme Kennedy, finit par être ruiné ou démantelé du fait même d’être un empire basé sur la seule puissance militaire. Ce fut le cas notamment avec les Espagnols du Siècle d’or… 

Dans cet atlas conçu par M xx, professeur à l’Université YYY, le lecteur pourra réfléchir tout à loisir aux forces et aux faiblesses de l’empire américain. Malgré l’indéniable montée de l’Asie, les Etats-Unis gardent quelques atouts dans leur manche. J’en noterai trois, qui se touchent. Il y a d’abord le modèle politique et les institutions. Il y a ensuite le dynamisme technologique et entrepreneurial. Google, Amazon ou Apple sont américains.
Enfin, il y a le soft power, la capacité des Etats-Unis à être un modèle. Les révolutions arabes, on l’a souvent dit, sont libérales et donc proches de l’idéologie américaine. Résumons d’un mot : on voit toujours beaucoup de monde demander la fameuse carte verte (green card) de résident permanent outre-Atlantique.Malgré l’afflux d’étrangers à Pékin ou Shenzhen, peu d’entre eux songent à devenir chinois ! 

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