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Les débats au 6e Sommet des Amériques se sont ouverts ce samedi et se déroulent dans un centre d’affaires situé près du centre historique de Carthagène des Indes cette cité coloniale, placée sous la surveillance de 17.000 policiers et militaires. L’hymne colombien a été chanté en ouverture par la vedette de la pop colombienne Shakira.Arrivé la veille pour sa première visite en Colombie, le président américain Barak Obama est d’abord venu parler de commerce à ses voisins d’Amérique latine, une région qui absorbe 40% des exportations des États-Unis.Toutefois, ses voisins du Sud comptent aussi aborder des sujets plus polémiques comme le trafic de drogue, source d’une forte criminalité notamment en Amérique centrale.Prévue ce week-end dans le port caribéen de Carthagène, cette réunion de l’Organisation des Etats américains (OEA) est consacrée officiellement à l’intégration et la prospérité économique, mais l’ordre du jour risque d’être bousculé par la proposition controversée de dépénalisation de la cocaïne.Avant même son départ, le président américain a réaffirmé son opposition à cette option, tout en jugeant le « débat légitime ».« Par exemple, les États-Unis ne vont ni légaliser ni dépénaliser les drogues parce que cela aurait de graves conséquences sur la santé et la sécurité publique », a-t-il assuré, dans un entretien publié vendredi par un groupe de journaux latino-américains.Une réunion des dirigeants d’Amérique centrale, frappée par 20.000 meurtres liés aux cartels l’an dernier, est prévue samedi juste avant l’ouverture du sommet pour définir une position commune face aux États-Unis, premier consommateur mondial de drogues.Lancée à l’initiative du Guatemala, l’idée d’une dépénalisation n’éliminera pas « le danger que représente le crime organisé international », a souligné M. Obama.Autre pomme de discorde attendue avec ses pairs d’Amérique latine, l’absence de Cuba, un thème sur lequel le président des États-Unis s’est aussi montré particulièrement incisif.« Les autorités cubaines n’ont montré aucun intérêt à modifier leurs relations avec les États-Unis, ni aucune disposition à respecter les droits démocratiques et humains du peuple cubain », ajoutant qu' »aucun régime autoritaire ne dure toujours ».Exclue de l’OEA depuis 1962, date de l’embargo économique imposé par la Maison-Blanche, l’île communiste n’a jamais demandé sa réintégration comme le lui a proposé l’organisation lors de la précédente édition en 2009.
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Frantz Duval |