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© epa.
1. Ronaldo, direction Ballon d’Or
Après son excellent match face aux Pays-Bas, on pensait que Critiano Ronaldo était définitivement débarrassé de ses vieux démons. Pendant 78 minutes face aux Tchèques, on a longtemps cru que la poisse le poursuivait encore. Déjà auteur de deux poteaux contre les Bataves, la vedette du Real Madrid a encore touché les montants à deux reprises. En fin de première période, il s’est d’abord créé une occasion à lui tout seul d’un enchaînement contrôle poitrine-sombrero-frappe. Et au retour des vestiaires, c’est sur coup franc qu’il a touché du bois. Malchanceux, CR7 a eu le mérite de ne pas se décourager. Et c’est logiquement qu’il a inscrit l’unique but du match, d’une belle tête à dix bonnes minutes du terme. En deux matches, voilà qu’il aura fait remonter sa cote en flèche en qualifiant le Portugal presqu’à lui tout seul. Même si la sélection de Paulo Bento n’atteint pas la finale, Ronaldo s’érige déjà comme le favori numéro un au prochain Ballon d’Or. C’est désormais une évidence.
2. Tchéquie : défense héroïque, attaque pathétique
Balayée par la Russie lors de son entrée en lice, personne n’aurait cru que la République tchèque allait se qualifier pour les quarts de finale. Sans être étincelante, la Tchéquie a joué avec ses moyens face aux artistes portugais. En obligeant Limbersky et Gebre Selassie à suivre à la culotte Ronaldo et Nani, Michal Bilek a réussi à gêner les incursions portugaises, même si ce fut de plus en plus difficile au fil de la rencontre. L’axe défensif Kadlec-Sivok a aussi donné satisfaction dans l’ensemble. Sans oublier que Cech était là pour sauver les meubles quand cela s’avérait nécessaire. Dommage que devant, c’était bien trop juste pour espérer inquiéter Rui Patricio, Baros n’étant par exemple qu’une parodie du joueur qu’il était en 2004.
3. Revanche de 2006 ou 2010 ?
Le Portugal attend désormais la France ou l’Espagne de pied ferme. Dans tous les cas, il aura une revanche à prendre par rapport à son futur adversaire. En 2006, la France de Zidane l’avait éliminé en demi-finale de la Coupe du Monde (1-0). Et en 2010, les Portugais avaient été sortis par l’Espagne, future championne du monde, en huitièmes de finale (1-0). Dans les deux cas, la Selecçao y voit l’occasion d’effacer le traumatisme de 2004, où la formation coachée à l’époque par Felipe Scolari avait échouée en finale de « son » Euro contre la Grèce. A l’époque, CR7 était déjà là. Mais cette fois, il veut aller au bout.