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Lahm, en bon capitaine, avait montré la voie à suivre pour la « Mannschaft ».
© ap.
Suite à l’ouverture du score de Lahm (39e, 1-0), la « Mannschaft » n’aura douté que six minutes à cause de l’égalisation surprenante de Samaras (55e, 1-1 assist Salpingidis). Mais le rouleau-compresseur allemand, dirigé par Khedira (61e, 2-1), Klose (68e, 3-1) et Reus (74e, 4-1), a écrasé les Hellènes en fin de match. Le penalty converti par Salpingidis (89e, 4-2), le premier du tournoi, n’est qu’anecdotique. Les ouailles de Joachim Löw décrochent leur billet pour le dernier carré. Ce sera soit face à l’Italie soit face à l’Angleterre.
1 Tout un symbole
Le hasard du calendrier réserve de drôles de surprises. Comme ce fut déjà le cas lors des rencontres entre les USA et l’Iran (1-2 lors du Mondial 98) ou encore entre l’Argentine-Angleterre (2-1 lors du Mondial 86), le football peut parfois être rattrapé par l’actualité. Vu la crise de la dette qui touche aujourd’hui la zone Euro, ce duel inégal sur papier entre l’Allemagne et la Grèce n’échappera pas aux grands rendez-vous politico-sportifs de l’histoire du ballon rond. Plus qu’un match de football… Sous les yeux d’Angela Merkel gonflée à bloc, la « Mannschaft », plus puissante que jamais, ne s’est pas trompée en alignant sa quatrième victoire dans cette épreuve.
2 La Grèce meurt avec ses idées
Solidaire, pugnace, généreuse, passionnée et dotée d’un sens du sacrifice comme aucune autre formation présente dans cet Euro, la Grèce sera « morte » avec ses idées à Gdansk. Déjà privés de leur patron Karagounis (suspendu), les Grecs ont tenté de défendre avec leurs armes pour faire douter la « Mannschaft » le plus longtemps possible. Mais les miracles, comme ce fut le cas lors de l’Euro 2004, ne se produisent qu’une seule fois dans une vie. Malgré toutes les critiques essuyées due à sa qualification pour les quarts, la Grèce aura réussi son tournoi.
3 L’inoxydable Monsieur Klose
Miroslav Klose est comme le bon vin: il se bonifie avec le temps. Préféré à Mario Gomez (tout comme Schürlle et Reus à la place de Müller et Podolski), le buteur de la Lazio Rome a profité de sa 120e sélection pour facturer son 64e but sous le maillot de la « Mannschaft ». Le record du mythique Gerd Müller (68) peut trembler. A 34 ans, le natif d’Opole (Pologne) fait partie de ces renards des surfaces sans pardon devant les buts. Une espèce en voie de disparition vu les qualités requises aujourd’hui pour un attaquant s’il veut réussir au niveau international. Avec Mario Gomez et Miroslav Klose comme numéro 9, l’Allemagne est parée percer n’importe quel mur défensif.