© reuters.
© getty.
© afp.
© reuters.
© epa.
1. La France toujours en reconstruction
Avec un vestiaire miné par des tensions internes, la France n’abordait pas ce quart de finale dans la plus grande sérénité. Malgré cette tempête qui avait éclaté à la suite de la défaite contre la Suède, Laurent Blanc assurait que le calme était revenu dans la maison française. « Après la défaite, il y avait beaucoup de déception et il est tout à fait normal qu’il y ait des réactions à vif. Notre but, c’est qu’elles durent le moins longtemps possible, mais il était important d’évacuer ces mauvaises ondes. Ça été bien fait, ça a été géré intelligemment et tout est revenu au calme », déclarait le coach avant la rencontre. Sans Nasri et Ben Arfa (au centre des attentions), les hommes de Blanc ont fait ce qu’ils ont pu ce soir, mais ont montré toutes leurs limites face à un adversaire de la trempe de l’Espagne. Deux ans après l’épisode malheureux de Knysna, le chemin de reconstruction semble encore long pour les Bleus, qui n’ont pas véhiculé une image de cohésion durant cet Euro.
2. La tactique défensive de Laurent Blanc
Face au champion du monde et d’Europe en titre, Laurent Blanc optait pour un schéma tactique résolument défensif. Réveillère et Debuchy étaient chargés de bloquer le flanc gauche espagnol, alimenté par Iniesta et Alba. Comme souvent dans cette compétition, c’est par le flanc gauche que venait la solution dans les rangs espagnols. Iniesta glissait le ballon à Jordi Alba (futur arrière gauche du Barça?), qui servait Xabi Alonso sur un plateau. Le plan stratégique de Laurent Blanc faisait pschitt… « Cette équipe d’Espagne était prenable, on avait prévu de faire certaines choses, on a fait preuve de beaucoup de solidarité, on a comblé les espaces, on savait qu’on aurait quelques possibilités, on les a eues », a déclaré Laurent Blanc au micro de TF1.
3. L’Espagne à nouveau sans numéro 9
Comme il l’avait fait contre l’Italie, Del Bosque décidait d’évoluer sans véritable numéro 9 spécifique. C’est à nouveau Cesc Fabregas qui remplissait ce rôle ingrat. Et comme face à l’Italie, la Roja a manqué de profondeur dans cette rencontre et d’un point d’ancrage devant. Ce n’est pas par hasard que la clé est venue des flancs. Après un peu plus d’une heure de jeu, le médian du Barça fut remplacé par Fernando Torres, qui se postait directement en pointe. L’attaquant de Chelsea ne mit que 60 secondes à être dangereux sur un centre de Pedro, également entré en cours de match. L’entraîneur espagnol persistera-t-il à jouer sans attaquant de pointe contre le Portugal? Comme disent certains, on ne change pas une tactique qui gagne…
© epa.
© afp.