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© afp.
Pour le beau jeu, on repassera
Le Portugal-Espagne de ces demi-finales de l’Euro n’aura pas répondu à l’attente. L’amateur du beau jeu est resté sur sa faim. Le spectacle n’était pas au rendez-vous, sauf pour l’amoureux des échecs, de la tactique défensive, dont la bataille a fait rage mercredi soir à Donetsk. Au final, aucune des deux équipes ne l’a emporté. La Roja se qualifie pour la finale sur un coup de dé. Un tir sur la latte de Bruno Alves qui, pour le même prix, rentrait dans la cage de Casillas, battu. Pour les statistiques, on notera que l’Espagne a eu plus d’occasions que les Portugais (surtout durant les prolongations), mais ces derniers se sont montrés tout aussi dangereux que leurs homologues. De notre côté, on aurait voté pour un replay.
La Roja vers le triplé historique
Il n’y a que le résultat qui compte en football. Patricio a arrêté le premier penalty de Xabi Alonso mais Casillas a arrêté celui de Moutinho. Tout cela avant que le Portugais Bruno Alves ne tire sur la barre transversale. Voilà à quoi s’est joué cette demi-finale entre le Portugal et l’Espagne, qui est donc qualifiée et toujours en lice pour réaliser un triplé historique (Euro 2008-Mondial 2010-Euro 2012). À l’image d’un excellent Alba, l’Espagne a fait bonne impression défensivement durant toute la compétition. La Roja n’a pris qu’un seul but (face à l’Italie qu’elle pourrait retrouver en finale, tiens tiens). Le casse-tête de Del Bosque se situent plutôt au niveau offensif, où, malgré un tout bon Iniesta, l’Espagne ne retrouve pas l’efficacité des derniers tournois. Le sélectionneur espagnol a tenté d’aligner d’entrée Negredo, mais sans succès, avant de retourner à l’option Fabregas, la plus stable à ce jour. Conséquence: l’Espagne n’a jamais réellement convaincu les observateurs, sauf face à l’Irlande (4-0), une des équipes les plus faibles. La Roja paiera-t-elle la note de ses défauts lors de la grande finale du tournoi? Réponse dimanche à 20h45.
CR7 et le Portugal à la maison
À la grande déception de toutes les WAG’s de l’Euro, le beau gosse de la compétition a plié bagage mercredi soir en Ukraine. Cristiano Ronaldo ne jouera pas la finale dimanche à Kiev, malgré un bon match face au tenant du titre, mais un rendement offensif certainement trop faible que pour réellement nourrir des regrets. Qu’importe, le Portugal aura ravi les amoureux du foot durant l’Euro, en proposant du spectacle (Portugal-Danemark 3-2), du suspense (Portugal-Pays-Bas 2-1) et de la résistance face aux plus grands (l’Allemagne et l’Espagne). Les Portugais peuvent rentrer au pays la tête haute. On leur donne rendez-vous au Brésil en 2014.