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L’arrêté présidentiel en date du 15 août dernier, nommant les six (6) membres du Conseil électoral permanent, a provoqué des réactions au sein de tous les secteurs de la vie nationale.
Des partis politiques et organisations de Droits Humains sont montés au créneau pour condamner cette décision entachée d’inconstitutionnalité selon eux. Cette vague de contestations semble avoir un impact sur l’Exécutif. L’initiative prise par le président Martelly, invitant les différentes composantes de la société haïtienne à s’asseoir autour d’une table ce mardi 28 août, au Karibe Convention Center pour discuter de la formation du Conseil électoral permanent et de la tenue des prochaines élections, en serait le résultat.
Pour la première fois, des partis politiques vont se retrouver devant le fait accompli, car ils doivent maintenir leur opposition quant à la mise en place par l’Exécutif d’un Conseil électoral permanent constitué de six membres, ce qui est contraire au vœu de la constitution amendée de 1987. Cependant, des inquiétudes planent autour de cette rencontre. Le porte-parole de la présidence, Lucien Jura, a laissé entendre que le président Martelly agit suivant les normes constitutionnelles en ce qui a trait à la mise en place du CEP. Le responsable du GREH, Himmler Rébu ne s’est pas fait attendre pour exprimer son scepticisme. Selon lui, cette rencontre n’aura pas une issue favorable mettant en évidence la déclaration du porte-parole de la présidence. M. Rébu dit souhaiter que les intérêts mesquins soient mis de côté au cours de cette rencontre pour ne pas aggraver la situation de crise préélectorale qui s’annonce dans le pays.