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Nouvelles d’Haiti, 5 Mars 2015

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Chasse aux houngans a Chardonnières,deja 4 tués a coups de machette

HPN – Depuis le week-end dernier, un groupe de personnes dans la commune de Chardonnières (Sud d’Haïti) ont lancé une chasse aux hougans [chef spirituel de la religion vaudou] dans la zone. Ils ont déjà tués 4 personnes à coups de machette, qui sont pour la plupart des hougans dans la communauté, a appris HPN.

 Cet incident s’est produit après qu’un certain Lafrance Jean Jacques ait trouvé la mort au cours d’un accident de moto. Il sortait de la commune Les Anglais pour se rendre à Chardonnières. Selon ses proches et un autre groupe de personne, M. Lafrance a trouvé la mort à cause des maléfices des hougans dans la zone.

Dans cette commune de 20 000 habitants, avec seulement 4 policiers, l’acte s’est passé en présence des forces de l’ordre qui ne pouvaient pas réagir, a indiqué notre correspondant dans la zone. La population demande des renforts de la part de la police nationale d’Haiti.

Après les avoir arrachés à coup de machette, ils les ont brulés en présence de la population. Une peur règne dans la communauté actuellement. Plusieurs personnes ont fui la commune. Ce groupe de personnes qui commettent ces actes menacent toutes les personnes qui collaborent avec les hougans ou qui leurs louent des maisons.

« Ce sont des bandits frustrés qui sortent de Port-au-Prince qui commettent ces crimes. »,  a fait savoir une autorité dans la zone, requérant l’anonymat.

Un écolier de 9e année fondamentale a été tué par balles

 

De nombreux actes de violence ont été enregistrés au cours de ces dernières semaines notamment dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.

Hier un écolier, Mackendy Aurélien, a été tué par des bandits armés qui avaient pris pour cible l’ex député de Pignon- Ranquite La victoire, Hudson Nelson.

Selon les autorités policières, les bandits, qui se trouvaient a bord d’une motocyclette, ont criblé de balles, le véhicule de l’ex parlementaire dans la zone de Tabarre 9. M. Nelson, touché à l’épaule par un projectile, a été admis dans un centre hospitalier.

Le porte parole adjoint de la PNH, Gary Desrosiers, est préoccupé par la recrudescence des actes de violence dans la capitale et des villes de province.

Les policiers sont également victimes des bandits. L’agent 1 Pierre Enoc de la 25 eme promotion, qui se trouvait à bord d’un véhicule de transport en commun a été abattu par des bandits armés à Miragoane. Il s’agit du deuxième policier tué au cours des deux premiers mois de l’année par des bandits, a révélé M. Desrosiers soulignant que 8 autres policiers ont été blessés durant d’autres incidents.

Il souligne toutefois que les 15 000 policiers ne pourront efficacement garantir un climat sécuritaire sans la collaboration de la population.

Selon M. Desrosiers les autorités policières s’évertuent à élaborer un nouveau plan sécuritaire.

Ce plan avait été également annoncé par le ministre de la sécurité publique, Pierre Richard Casimir et celui des communications, Rotchild François Junior.

En attendant la mise en œuvre du plan les criminels multiplient les forfaits. A Carrefour dans la nuit du mardi 3 mars trois individus ont été tués dans le quartier de Mahotiere 79 par des bandits circulant à bord de motocyclettes.

La CARICOM condamne la résurgence du sentiment anti-haïtien en République dominicaine

Les chefs de gouvernement de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) ont décidé de ne pas procéder à l’incorporation éventuelle de la République dominicaine au sein de l’organisme en raison de la situation des migrants haïtiens dans ce pays, lit-on dans un communiqué de l’institution, à l’issue du 26e sommet des chefs d’Etattenu à Nassau, Bahamas, ce mardi 3 mars.

La Communauté des Caraïbes condamne la résurgence du sentiment anti-haïtien en République dominicaine qui a conduit à l’assassinat d’un migrant haïtien le 11 Février 2015, la profanation du drapeau haïtien et l’expulsion d’un nombre croissant d’Haïtiens sans vérification de leur statut d’immigration.

Ils ont noté que les représentants du gouvernement dominicain n’ont pas prolongé la date limite pour adhérer au régime de régularisation, de sorte que seulement 6937 Dominicains d’origine haïtienne pourraient l’appliquer à temps, selon un rapport publié par Efe.

La CARICOM a cité l’arrêt de la Cour interaméricaine des droits de l’homme, publié le 22 Octobre 2014, ordonnant la cour dominicaine de modifier ses lois pour reconnaître la citoyenneté de ceux qui sont nés dans le pays.

La Communauté réitère sa condamnation de la répudiation exercé par le Gouvernement de la République dominicaine à la loi internationale”, note le communiqué, indiquant qu’à la lumière des récents événements problématiques, la Communauté des Caraïbes maintient sa décision d’arrêter tous les contacts avec la République dominicaine.

Dans ces dernières semaines, la tension monte d’un cran entre Haïti et la République dominicaine. La souillure du bicolore haïtien suivie de pendaison d’un compatriote ajoutés aux actes répressifs de diverses sortes contre les migrants haïtiens de l’autre côté de la frontière sont autant de raisons qui ont motivé le comportement de la CARICOM vis-à-vis de l’Etat voisin.

Nette recrudescence de l’insécurité à Port-au-Prince

 

Les actes d’insécurité se multiplient dans la zone métropolitaine. En moins d’une semaine, on enregistre plus de 7 morts par balles et plusieurs blessés. Le porte-parole de l’institution policière, Gary Desrosiers, qui reconnait cette flambée de violence, assure que la police va redoubler la vigilance.

Mercredi, un jeune écolier de 18 ans, Machendy Orélien, a été tué d’une balle dans la tête, non loin de son établissement scolaire, alors qu’il était sur la route des bandits qui ont attaqué à Tabarre, l’ex-député de la 49e législature, Hidson Nelson, qui revenait d’une banque commerciale à Fleuriot. L’ancien député est blessé, mais sa vie ne serait pas en danger.

La veille, des bandits ont ouvert le feu sur des jeunes dans le quartier de Mahotière tuant un d’entre eux sur le champ. Deux autres ont rendu l’âme à l’hôpital.

Ce même mardi, des hommes armés circulant à moto ont tiré sur un agent de sécurité d’une station d’essence à Duval, volé son fusil et se sont emparés par la suite d’une forte somme d’argent. Cette attaque a fait deux blessés.

Lundi, l’ancien chef de sécurité du palais national sous la présidence de Jean-Bertrand Aristide, Oriel Jean, a été froidement abattu à Delmas. Quelques heures plus tard, un citoyen américain d’origine haïtienne a été tué. Un chauffeur de transport en commun a aussi été criblé de balles.

Selon le porte-parole de la PNH, Gary Desrosiers, entre janvier et début mars, six (6) policiers ont été tués par balles.

Inquiétées par la montée galopante de l’insécurité, des organisations des droits humains, dont le RNDDH, appellent les autorités compétentes à assumer leurs responsabilités, dénonçant la complaisance des agents affectés à l’inspection générale de la PNH.D’autres dénoncent la remise en liberté de dangereux bandits.

Des syndicats d’enseignants menacent d’entrer en grève à nouveau

La plateforme des syndicats d’enseignants dénonce une fois de plus les mauvaises conditions dans lesquelles travaillent des professeurs du secteur public.

Lors d’une conférence de presse ce mardi 3 mars, le coordonateur de l’Union des Normaliens et Educateurs d’Haïti(UNOEH) a déploré que le ministère de l’éducation nationale tarde encore à satisfaire les revendications des enseignants.

En ce sens, les responsables ont jusqu’au 12 mars pour réagir sinon la plateforme lancera un nouvel appel à la mobilisation a précisé Georges Wilbert Franck.

Les revendications sont les mêmes rappelle Georges Wilbert Franck, coordonateur de l’union des normaliens et éducateurs d’Haïti(UNOEH).

La plateforme des syndicats d’enseignants menace de reprendre sa mobilisation sur tout le territoire national.

Rappelons que suite à une entente trouvée entre la plateforme des syndicats d’enseignants et le ministère de l’éducation nationale, une trêve a donc été observée par les professeurs dans le cadre de leur mouvement.

Evans Paul annonce la mise en branle du processus électoral

Les autorités gouvernementale et électorale émettent des signaux pour montrer leur détermination à organiser les élections législatives et municipales dans le meilleur délai.

Le Premier Ministre haïtien, Evans Paul, s’est entretenu hier avec les conseillers électoraux au siège de cet organisme. Le prétexte était la remise symbolique du décret électoral, voté en début de semaine en Conseil des Ministres. Le décret de 244 articles et divisé en 18 chapitres, doit régir l’organisation des législatives, des municipales et des présidentielles avant la fin de cette année.

Le gouvernement veut faire un grand écho autour de ce document indispensable pour l’organisation des élections.

M. Paul a tenu à rassurer les acteurs politiques et les citoyens sur la détermination de l’Exécutif et du Conseil Electoral Provisoire (CEP) à organiser des élections honnêtes, crédibles et acceptables. Il s’est une nouvelle fois engagé à tout mettre en œuvre pour que les fonds publics ne soient pas utilisés pour la campagne des candidats, membres de la coalition au pouvoir.

Dans le même temps il promet que le gouvernement respectera ses engagements dans les niveaux législatif, sécuritaire et financier.

M. Paul a annoncé que des ressources financières seront rapidement mises à la disposition du CEP. Il n’a toutefois précisé le montant alloué pour la mise en branle de la machine électorale avec l’installation des Bureaux électoraux départementaux et Communaux.

M. Paul assure également que le gouvernement s’évertuera à créer un climat propice à l’organisation des élections.

Par ailleurs le Premier Ministre annonce que les partis politiques bénéficieront de financement public durant la campagne électorale. Il n’y a pas de démocratie sans l’organisation d’élections et il n’y a pas de stabilité sans alternance politique, a insisté M. Paul.

La chambre des députés comptera 118 membres

La chambre basse de la 50 eme législature comptera 118 élus après les prochaines élections. Le décret électoral publié hier dans le journal officiel Le Moniteur indique que les législatives seront réalisées dans 118 circonscriptions électorales.

Il y aura 19 sièges supplémentaires de députés par rapport à la 49 eme législature.

Le Décret électoral a été approuvé en Conseil des Ministres du 2 Mars 2015, au Palais National. L’Exécutif a approuvé les recommandations des partis politiques qui préconisaient une augmentation du nombre de circonscription.

Les députés de la 49 eme législature avaient en 2014 approuvé une proposition de loi relative à un nouveau redécoupage administratif. Certaines circonscriptions jugées trop peuplées ou trop vastes ont été scindées en deux.

L’augmentation des circonscriptions électorales entrainera de nouvelles dispositions dont l’augmentation du nombre de Centre de Votes.

En outre le Conseil des Ministre a prorogé la validité des Cartes d’Identification Nationale (CIN), utilisées pour les scrutins. L a durée de validité des Cartes d’Identification Nationale (CIN) émises au cours des années 2005, 2006 et 2007 est prorogée jusqu’au 31 Décembre 2017, précise le décret. Il s’agit d’un décret portant amendement du décret du 1er Juin 2005 relatif à la Carte d’identification nationale.

Martelly apelle au calme dans les relations avec la Republique Dominicaine

Il a condamné les attaques contre les ressortissants dominicains résidant en Haïti faisant valoir que ce comportement peut provoquer des représailles contre les étudiants haïtiens en République Dominicaine. Il dénonce également l’attaque contre le Consulat dominicain à Pétion ville expliquant que ce comportement est condamné par l’ensemble de la communauté internationale. Haïti doit respecter les conventions internationales sur les relations diplomatiques, a-t-il insisté.

Le président Martelly assure que le gouvernement entend utiliser les voies diplomatiques pour résoudre le différend avec la République Dominicaine. Nous ne pouvons entrer en conflit, nous n’avons même pas une armée, a lancé le chef de l’l’État  haïtien rappelant que la situation d’Haïti et de République Dominicaine partageant une île est unique au monde. Nous devons œuvrer à avoir en tout temps de bonnes relations avec les dominicains, a lancé M. Martelly durant un déplacement a Léogane.

Il a dans le même temps exhorté les autorités dominicaines à adopter des dispositions pour mettre un terme aux violences contre les haïtiens. Toutefois il a mis l’accent sur la nécessité pour que les pouvoirs publics et le secteur privé œuvrent afin de relancer l’économie nationale. Il faut que les haïtiens ne soient plus contraints de fuir leur pays, a dit M. Martelly rappelant que les migrants illégaux haïtiens sont en difficulté dans d’autres pays dont Bahamas, Türk and Caicos et Brésil.

Godson Orélus déclare la guerre aux bandits

Le chef de la police haïtienne, Godson Orelus, a lancé hier un message fort afin de mettre un terme aux actes de violence dans la région métropolitaine. Il a fait valoir que tous les policiers sont en état d’alerte afin de traquer les criminels.

A l’issue d’une importante rencontre entre le haut état major de la PNH et les responsables du département de l’Ouest, M. Orélus a assuré que de nouvelles dispositions ont été adoptées afin de rétablir un climat sécuritaire. Entre autres dispositions la multiplication des check points dans les principaux axes routiers de la capitale. Les individus circulant à bord de motocyclettes sont les principaux visés dans cette nouvelle disposition.

De nombreux crimes ont été perpétrés par des bandits circulant à moto.

Pour implémenter cette nouvelle stratégie, le chef de la Police a mobilisé tout l’effectif de la PNH. Les congés et permissions ont été annulés et tous les policiers de toutes les unités spécialisées sont impliqués dans ce vaste programme.

Le chef de la Police ne décolère pas contre les attaques sur les agents de l’ordre. Il a ordonné que des réponses énergiques soient données à chaque agression contre un policier. Tous les policiers de toutes les unités doivent être mobilisés pour traquer un criminel qui aura attaqué un policier, a lancé M. Orélus.

Deux policiers ont été tués et 6 autres blessés en janvier et février 2015.

Le haut état major de la Police bénéficie de l’appui des autorités politiques dans le cadre de cette offensive visant à rétablir un climat sécuritaire notamment dans la région métropolitaine. M. Orélus se réjouit de l’appui du ministre de la justice. Il rappelle que les policiers sont souvent déçus de revoir en liberté des bandits qu’ils avaient appréhendés après maints sacrifices. Le chef de la police a obtenu la garantie que la collaboration avec les juges sera effective.

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Une Réponse à Nouvelles d’Haiti, 5 Mars 2015

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