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Le taux de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) devrait croître pour dépasser la moyenne de la région dans un avenir pas trop loin. C’est ce qui ressort d’une étude rendue publique par la CEPALC. Projetée à 6,0% en 2012, la croissance de l’économie haïtienne, selon les prévisions de l’organisation onusienne, devrait atteindre 7,5% en 2013.
Selon une étude qu’elle a rendue publique sur la santé économique des pays de la région, ce mardi 2 octobre à son siège au Chili, la Commission Economique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (CEPALC) a fait savoir que l’économie haïtienne atteindra un taux de croissance de 6,0% au terme de l’année 2012 et 7,5% pour 2013, comme le montre le graphique ci-dessous, alors que le taux de croissance moyen pour l’Amérique latine et les Caraïbes a été estimé à 3,2% en 2012 et 4,0% en 2013.
Il convient de mentionner que la CEPALC a révisé à la baisse le taux de croissance pour la région à 3,2% contre 3,7% annoncé en Juin dernier. En effet, selon cet organisme cette situation résulte des difficultés économiques que confrontent les grandes économies mondiales, notamment des États-Unis, de l’Europe et de la Chine. Ces difficultés ont eu des répercussions négatives sur les exportations de la région en 2011 et pendant la première moitié de 2012.
Selon le document, la consommation privée a été le principal moteur de cette croissance régionale. Celle-ci, selon l’étude, a été dopée par l’évolution favorable du marché du travail, de la croissance du crédit et, dans certains cas, les transferts sans contrepartie. Toutefois, le ralentissement observé dans la demande extérieure et des prix de la plupart des principaux produits d’exportation ont fait du commerce extérieur comme le principal canal de transmission des chocs internationaux à l’économie de la zone.
Malgré tout, selon la CEPALC, l’économie de la région s’est bien comportée face à cette crise internationale. Dans ce domaine, la région a acquis une précieuse expérience au cours des années antérieures qui lui ont permises de répondre correctement aux chocs extérieurs grâce à une série de mesures anticycliques et budgétaires qui ont à leur tour favorisé la stabilisation de leur emploi, leur investissement ainsi que de leur croissance.
Somme toute, la CEPALC prévoit, en 2013, d’une part une légère tendance à la baisse au niveau de la croissance des économies de la région qui sont dépendantes des exportations des matières premières vers la Chine et d’autre part une stagnation de celle du Mexique et des nations centraméricaines. Dans la région caribéenne, la croissante sera un peu lente mais son taux sera légèrement supérieur à celui enregistré en 2012 surtout chez les pays qui sont très dépendants du secteur touristique.
Dans le rapport, la CEPALC avertit que l’investissement dans la région a été particulièrement vulnérable par rapport aux chocs extérieurs. Afin de minimiser les effets de cette situation sur le plan commercial et de la croissance des pays en question, l’agence propose une approche de stabilisation réelle intégrée qui coordonne simultanément des politiques fiscales, monétaires, de change et macroéconomiques plus prudentes. Ces politiques de stabilisations devraient être accompagnées d’autres mesures économiques affectant l’offre et la demande externe, comme la politique industrielle, du travail et commerciale, afin de favoriser une meilleure stabilité de la croissance, de l’investissement et de l’emploi.