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Le « vendeur de virginité » pourrait être poursuivi

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Capture d’écran

Quelques jours après la vente aux enchères controversée de Catarina Migliorini, la justice brésilienne a déclaré vouloir poursuivre l’organisateur australien Justin Sisely pour « trafic d’êtres humains ».

La virginite de Catarina Migliorini, jeune Brésilienne de 20 ans, a été acquise en Australie pour 600.000 euros par un anonyme japonais lors d’une vente aux enchères extrêmement controversée.


Vendu(e)
Sur le site au titre sans équivoque (« VirginsWanted »), le label « vendu(e) » a été apposé sans vergogne sur les deux « articles » une fois les enchères terminées.En effet, un jeune homme participait également à l’action mais sa candidature n’a, semble-t-il, pas récolté le même succès (2.300 euros)…

Rencontre « en plein air »
Les responsables de la vente ont annoncé que la rencontre entre l’étudiante en éducation physique et son « propriétaire d’un soir » auraient lieu à bord d’un avion entre les Etats-Unis et l’Australie, et ce afin de contourner les lois nationales en vigueur en matière de prostitution.

Enquête
Or, malgré ces précautions d’usage, il semblerait que la justice brésilienne n’abandonne pas l’affaire si facilement. Le ministère public par l’intermédiaire de Joao Pedro de Saboia Bandeira de Mello a en effet déclaré vouloir ouvrir une enquête dans les plus brefs délais, selon le quotidien britannique The Telegraph.

Trafic d’êtres humains
L’accusation ne lésine pas sur les termes. Selon la justice brésilienne, la transaction commerciale s’assimile à du trafic d’êtres humains et l’organisateur de la vente, l’Australien Justin Sisely, devrait être arrêté avant « de commettre son crime ».

Rapatriement
M. de Mello a également démandé à l’Australie de rapatrier au pays la citoyenne brésilienne Catarina Migliorini et d’annuler son visa pour infraction sur la loi relative à la prostitution, ajoute-t-il relayé par The Telegraph.
haitiinfos1804@gmail.com
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