Il a aussi annoncé qu’il allait inviter les chefs de file démocrates et républicains du Congrès à des discussions la semaine prochaine pour trouver les moyens de sortir de l’impasse budgétaire, soulignant que les Américains avaient voté pour des actes concrets sur l’emploi et pas pour de la « politique politicienne ».Tout en affirmant qu’un « compromis » était nécessaire, M. Obama a énoncé une position de fermeté à l’orée de la bataille à venir avec ses adversaires, lors de sa première intervention publique depuis qu’il est rentré à Washington après sa réélection.
« Nous ne pouvons pas simplement couper dans les dépenses pour revenir à la prospérité. Si nous voulons sérieusement réduire le déficit, il nous faut combiner des coupes avec des recettes, cela veut dire qu’il faut que les Américains les plus riches paient un peu plus d’impôts », a-t-il insisté.
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Une intervention courte et énergique
Nettement réélu mardi face au républicain Mitt Romney, M. Obama, lors de cette intervention courte et énergique dans la salle d’apparat de la Maison Blanche, a estimé que les Américains avaient soutenu sa conception de la lutte contre les déficits et la dette.« Cela a été un débat central pendant cette élection, cela a été débattu à l’envie. Mardi soir, il s’est avéré que la majorité des Américains étaient d’accord avec mon approche », a affirmé le président.Ouvert aux compromis
« Que ce soit clair. Je ne suis pas attaché à tous les détails de mon projet. Je suis ouvert aux compromis. Je suis ouvert aux nouvelles idées », a assuré M. Obama. Mais « je refuse toute approche qui ne serait pas équilibrée » entre baisse des dépenses et hausse des recettes, a-t-il expliqué.
Reprenant ses arguments de campagne, il a indiqué qu’il refuserait de « demander aux étudiants et à la classe moyenne de rembourser tout le déficit alors que des gens comme moi, qui gagnent plus de 250.000 dollars (par an) ne se voient pas demander de payer un sou d’impôts de plus. Ça, je ne le ferai pas ».
Plus tôt vendredi, le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, avait réitéré son opposition à toute hausse d’impôts sur les ménages les plus aisés, estimant qu' »augmenter les impôts ralentira notre capacité à créer les emplois que tout le monde veut créer ».