L’étude publiée la semaine dernière a montré qu’un gel nasal à l’insuline pouvait réduire la glycémie de rats de laboratoire pendant 24 heures. Le liquide se transforme en gel collant à mesure qu’il se réchauffe dans le nez après pulvérisation, permettant ainsi l’administration d’une dose d’insuline avant que le corps n’élimine le liquide.
L’équipe internationale de scientifiques à qui l’on doit cette étude, menée par le Dr. Hamde Nazar de l’Université britannique de Sunderland, va désormais passer à la phase de tests sur l’homme pour mesurer l’efficacité de ce vaporisateur.
«Nos données soulignent le potentiel de la préparation sous forme de dosage quotidien pour acheminer l’insuline par voie nasale», a expliqué le professeur Nazar dans un communiqué. «Cependant, la valeur relative du traitement sur le diabète humain ne peut être estimée qu’en clinique.»
Les personnes qui souffrent de diabète de type 1 (qui découle d’une maladie auto-immune) voient leur corps détruire les cellules qui génèrent l’insuline dans le pancréas, entraînant une augmentation très dangereuse des taux de glucose dans le sang. Le traitement type contre cette maladie se compose de plusieurs d’injections d’insuline par jour pour contrôler ces taux de sucre dans le sang, ce qui est très contraignant et stressant, surtout chez l’enfant.