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Le train du ministère de l’Environnement est-il en panne ?

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L’Environnement, l’un des axes prioritaires du gouvernement Martelly/Lamothe, est encore en souffrance. Depuis l’arrivée de cette nouvelle équipe au pouvoir, rien de concret n’est encore fait pour résoudre les problèmes environnementaux qui sont pourtant d’une importance vitale pour la population.

De nos jours compte tenu du niveau de dégradation de l’environnement, les spécialistes parlent d’irréversibilité de la situation. D’après les environnementalistes, la situation environnementale du pays reflètent en grande partie les problèmes structurels auxquels fait face la majorité de la population. Ainsi, les causes de la dégradation de l’environnement sont multiples et diversifiées. Cette dégradation accélérée, de l’avis de plus d’un, est fortement liée à l’urbanisation anarchique, les petites exploitations agricoles ainsi que la forte pression exercée sur les ressources naturelles.

Une étude réalisée par le Groupe thématique environnement (GTE) a monté que les besoins primaires d’énergies proviennent en grande partie du charbon de bois. Environ 70 % de l’énergie consommée, surtout en milieu rural sont du charbon de bois. Ainsi, d’aucuns croient que l’utilisation du charbon de bois comme principale source d’énergie est l’une des principales causes du déboisement et par voie de conséquence, de la dégradation des terres et des ressources en eau en Haïti.


Aussi le pays est-il sujet à tout un ensemble de menaces. Cyclones, inondation, sécheresse, éboulements, tremblement de terre, tsunami et autres. Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 et les différents cyclones ayant frappé le pays, ont mis à nu notre grande vulnérabilité. Le cyclone Isaac, le dernier en date, a fait 24 morts et des dégâts matériels considérables, malgré les multiples dispositions mises en œuvre par les autorités étatiques.

Quid de la politique environnementale ? 

L’effondrement de l’environnement est aussi celui de l’État. Les dirigeants semblent en être conscients. La décision d’interdire la production, l’importation, la vente et l’utilisation certaines matières plastiques en est un témoignage. Prônant le changement depuis sa campagne électorale, le président de la République et son Premier ministre n’ont, semble-t-il, pas encore trouvé de solution pour le mal environnemental. Jean Vilmond Hilaire qui vient tout juste de succéder à Joseph Ronald Toussaint à la tête du ministère de l’environnement, a promis de s’atteler à la tâche. Ce dernier, lors de son installation le 10 août dernier espère pouvoir mettre en place les structures permettant de répondre aux défis environnementaux actuels et futurs du pays.

Ces structures, dit-il, une fois mises en place, devront permettre la réduction de la vulnérabilité environnementale, augmenter la couverture végétale et gérer de manière intégrée les ressources naturelles. Jean Vilmond Hilaire a également promis d’améliorer le cadre de vie urbain par la valorisation et la gestion des déchets en arrêtant le développement anarchique des habitations.

Outre les problèmes évoqués ci-dessus, il doit aussi adresser l’épineuse question du Morne de l’hôpital déjà entamée par son prédécesseur et pour laquelle celui-ci aurait fait les frais.

Contactés par téléphone le mercredi 29 août, ni le ministre, ni le secrétaire d’Etat à l’environnement n’étaient joignables. Dans une visite effectuée au ministère le même jour, les responsables n’étaient pas disponibles à leurs bureaux. Ils étaient tous très pris. Beaucoup de rencontres. Tant mieux ! Ils se démêlent probablement pour faire « dekole » le train.

Noclès Débréus
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