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Le Journal News a précisé qu’il avait obtenu ces données légalement, en les demandant à l’administration locale en vertu de la loi sur la liberté d’informer. Mais après leur publication à la veille de Noël, les critiques ont été féroces.
« Crétins », « imbéciles », ou encore « irresponsables »… la rédaction du journal a été traitée de tous les noms, accusée de mettre en danger la vie des propriétaires d’armes. Des milliers de personnes se sont répandues sur les réseaux sociaux, ont écrit sur le site du journal ou téléphoné pour protester. « Maintenant tout le monde sait où sont les armes légales, une information intéressante pour les criminels. Pourquoi ne faites-vous pas quelque chose d’utile, en essayant par exemple de trouver où sont les armes illégales », pouvait-on notamment lire sur Facebook. « Pourquoi pas une carte des journalistes et responsables de la publication avec les noms et adresses de leur famille », a lancé sur Facebook une autre personne tout aussi excédée par l’article.
Certains sont d’ailleurs passés à l’acte, publiant sur internet l’adresse, le téléphone et la photo de l’auteur de l’article, lui-même propriétaire d’une arme, avec le commentaire « venez voler mon arme ». « Les habitants de (l’Etat de) New York ont le droit de posséder des armes avec un permis, et ils ont aussi le droit d’avoir accès aux informations publiques », s’est défendue Janet Hasson, présidente du groupe Journal News.
« Nous savions que la publication de cette base de données serait controversée, mais nous pensons que partager autant d’informations que possible sur ceux qui possèdent des armes était important après la tuerie de Newtown », a précisé de son côté Cyndee Royle, la rédactrice en chef.