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Revue de la presse,19 Mai 2023

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« Moïse Jean-Charles a monnayé sa conviction et la lutte populaire », selon le militant « Bab »

Haiti24.net

Le militant « Bab » s’est montré très critique à l’égard du secrétaire général du Parti Pitit Dessalines, Moïse Jean-Charles, pour sa déclaration sur la célébration du bicolore national qui s’est tenue pour la première fois en dehors de la Cité du drapeau, Arcahaie.

Moïse Jean-Charles avait indiqué qu’il n’allait organiser aucune mobilisation contre le Premier ministre Ariel Henry le 18 mai dans la ville du Cap-Haïtien pour perturber la célébration du 220e anniversaire du Drapeau. Il a déclaré que les gens qui lui demandent de manifester contre le chef du gouvernement essayaient de lui tendre un piège, se référant au régime de sanctions américaines et canadiennes.

Le militant « Bab » s’est dit révolté par le comportement de l’ancien sénateur du Nord. Pour lui, Moïse Jean-Charles a monnayé sa conviction, par le fait qu’il a accepté de laisser le Premier ministre Ariel Henry de venir célébrer le 220e anniversaire du drapeau dans la ville du Cap-Haïtien.

Bab

Précisant ne pas pouvoir indiquer le montant exact, « Bab » a rassuré, toutefois, que Moïse Jean-Charles a reçu une somme du gouvernement. Il a soutenu que, sans l’accord et la garantie du leader du Parti Pitit Dessalines, le Premier ministre Ariel Henry n’aurait pas choisi la deuxième ville du pays pour célébrer l’anniversaire du bicolore national. Selon lui, Moïse Jean-Charles détient un contrôle total sur le grand nord.

« Après ce revirement spectaculaire de Moïse Jean-Charles, aucun leader ne pourra plus tromper la population avec de nouveaux discours populaires au bénéfice de son propre intérêt », a-t-il prévenu, assurant que le secrétaire général du Parti Pitit Dessalines ne pourra plus accéder à aucun poste au niveau national.

Le militant a fait savoir que Moïse Jean-Charles a commis un acte de trahison et de mépris tant en vers la lutte populaire qu’envers les militants qui se sont battus et sacrifiés pour le Parti Pitit Dessalines, qui a su gagner en confiance et en popularité.

Un spécialiste alerte sur les dangers de Bwa Kalé

Radio Tele Metropole

L’ancien officier des FADH, M. Asley Laraque attire l’attention sur les dangers de l’opération Bwa Kalé.
Estimant que cette révolte populaire se poursuivra sur l’ensemble du territoire, l’ex militaire regrette l’absence de communication entre les autorités policières et la population sur les résultats de l’offensive contre le gang de Village.

Redoutant une récupération du mouvement B K par les fournisseurs d’armes, il fait remarquer que ceux-ci voudront à tout prix empêcher aux chefs de gang de les dénoncer.
En outre il évoque une certaine connivence entre des gangs et la population.
Les citoyens lynchent les bandits qui viennent envahir leurs quartiers ,dit il, prenant en exemple les résistances des citoyens de Laboule, Canapé vert etc.

Cependant il souligne que les bandits de Martissant et de la Croix des Bouquets ne sont pas chassés par les résidents de la zone.
De l’avis de M. Laraque l’opération Bwa Kalé se poursuivra en raison de l’incapacité de l’Etat à garantir la sécurité de la population.
Il constate une symbiose entre les policiers et la population pour se révolter contre le terrorisme.

Les villes de province adoptent des dispositions pour combattre les gangs criminels

par Esdra Jeudy,Le National

Suite au mouvement initié par la population et à l’augmentation des interventions des forces de l’ordre dans la capitale, les criminels tentent de se réfugier dans d’autres régions du pays. Face à cette situation, des villes de province telles que Les Cayes, Gonaives,Miragoane, Jacmel, Hinche, Aquin, Thomonde, etc., ont pris des mesures de sécurité strictes pour contrôler la circulation des personnes.

Ces mesures sont mises en place visiblement dans le but de garantir la sécurité des habitants et de permettre à la Police nationale et aux riverains de certaines zones, qui ont décidé de prendre les choses en main, de pourchasser activement les membres des gangs qui sévissent dans le pays.

Désormais, dans les villes précitées, spécialement à Thomonde dans le département du Centre, il est interdit aux habitants de recevoir un étranger chez eux sans une autorisation de la mairie ou de la police. Ils sont appelés à signaler tout étranger qui a l’air suspect aux autorités communales. De plus, le maire de la ville demande à tout le monde de rester vigilant en assumant leurs responsabilités pour garantir la paix et la sécurité dans les quartiers.

Pour sa part, la Mairie d’Aquin, dans le département du Sud, va un peu plus loin en informant qu’aucun chauffeur de taxi-moto ne doit amener une personne sans avoir procédé à son identification. Comme toutes les autres villes, la mairie précise que tous ceux qui refusent de respecter ces mesures encourent le risque de subir le même sort réservé aux bandits.

Ce mouvement initié par la population semble jouer un rôle essentiel dans la bataille contre les gangs criminels, compte tenu de certaines constatations, notamment la diminution des cas d’enlèvement. Les habitants se sont mobilisés pour attaquer toute personne suspecte et soutenir les forces de l’ordre dans leurs opérations. Cette coopération entre la population et les autorités renforce selon plus d’un, les chances de réussite dans la traque des criminels.

Cependant, certains gangs sont bien organisés et continuent de représenter une menace sérieuse pour la sécurité publique. De plus, les ressources limitées dont dispose la Police nationale d’Haïti (PNH) rendent la tâche difficile.

Néanmoins, plusieurs membres de gangs ont été arrêtés, des armes ont été saisies par la PNH et des opérations sont en cours pour démanteler les réseaux criminels, précisément au village de Dieu dans la troisième circonscription de Port-au-Prince. Avec ces nouvelles mesures des municipalités, les membres des gangs qui fuient leurs fiefs comme des rats qui abandonnent un navire qui coule semblent être dans de beaux draps.

Le comédien Jean René Seac alias B.E.T arrêté en état d’ébriété au volant

 par Daniel Zéphyr Gazette Haiti

Le comédien et ancien animateur de l’émission “Demokrasi” Jean René Seac alias B.E.T a été arrêté le 18 mai 2023, vers 2 heures du matin, par la police de Miami pour conduite en état d’ébriété, selon le journal Le Floridien News.

 B.E.T le comédien et ancien animateur de l’émission “Demokrasi” a été arrêté à Miami 18 mai dernier. L’homme de 42 ans est accusé de conduite dangereuse. Selon le rapport d’un officier de police cité par le journal, Jean René Seac roulait sur deux voies en même temps dans une voiture de marque Mercedes de couleur grise.

Comme le veut les règlements, les policiers ont demandé au comédien de souffler dans un appareil ayant pour rôle de détecter des traces d’alcool dans l’organisme des humains. Il n’a malheureusement pas pu réussir le test de contrôle. Celui qui revenait d’une soirée, ne pouvait même pas marcher.

Selon le journal Le Floridien News, l’ancien animateur de l’émission « 2-mokrasi » en compagnie de Mazora a été emmené dans une prison du comté de Miami-Dade pour les suites légales et devrait être relâché sous caution.

Retour dévastateur du choléra : appel urgent à agir

Source : Rezonodwes

Face à la recrudescence du choléra et son ampleur sans précédent, des agences des Nations Unies ont réitéré vendredi, leur appel urgent à agir ensemble pour faire face à une maladie qui pourrait menacer la santé de plus d’un milliard de personnes dans 43 pays dans le monde.

Après des années de déclin constant, le choléra a fait un retour dévastateur. Une combinaison « mortelle » du changement climatique, de sous-investissement dans les services d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH) et, dans certains cas, de conflits armés, a mis plus de 1,1 milliard de personnes en danger, les enfants de moins de cinq ans étant particulièrement vulnérables.

Selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), davantage de pays se déclarent, y compris des pays qui n’ont pas l’habitude de faire face au choléra.

Depuis le début de l’année, 24 pays ont signalé des flambées de choléra, contre 15 à la mi-mai de l’année dernière. Des pays qui ne sont pas habituellement touchés par le choléra sont frappés, et les taux de mortalité dépassent de loin le taux habituel de 1 sur 100.

« Malgré les progrès réalisés dans la lutte contre le choléra au cours des dernières décennies, nous risquons de revenir en arrière », a déclaré lors d’un point de presse à Genève, Henry Gray, responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la lutte mondiale contre le choléra.

Le changement climatique exacerbe la maladie

Selon l’agence sanitaire mondiale de l’ONU, cette situation est due à la pauvreté, aux conflits, au changement climatique et aux déplacements qui en résultent.

Ces déplacements éloignent les populations de sources plus sûres de nourriture et d’eau, ainsi que d’une assistance médicale.

Le dernier décompte établi à la mi-mai montre qu’en Afrique du Sud-Est, un nombre croissant de cas de choléra a été signalé au Malawi, au Mozambique, en Afrique du Sud, en Tanzanie, en Zambie et au Zimbabwe.

Dans la Corne de l’Afrique, la situation épidémiologique en Éthiopie, au Kenya et en Somalie reste de plus en plus préoccupante, avec un nombre croissant de cas signalés et une propagation à de nouvelles zones. L’épidémie est particulièrement concentrée dans le triangle de Mandera, où les frontières des trois pays se rejoignent et où les mouvements de population entraînent une transmission transfrontalière.

Au total, l’OMS considère que 11 pays (Burundi, Cameroun, République démocratique du Congo, Éthiopie, Kenya, Malawi, Mozambique, Somalie, Syrie, Zambie, Zimbabwe) sont en phase de crise aiguë, tandis que 13 autres dont l’Ukraine, Haïti ou l’Afghanistan connaissent des flambées actives.

« Cette liste est dynamique et est susceptible d’évoluer dans le temps », a toutefois précisé M. Gray.

Une campagne de vaccination contre le choléra est lancée dans le district de Caia, dans la province de Sofala, l'une des trois provinces les plus touchées par l'épidémie au Mozambique.

© Sofala District Health Directorate/Zainabo

Nécessité d’une action et d’un investissement rapides

Alors que la situation épidémiologique inquiète les humanitaires, les ressources disponibles pour la prévention et la lutte contre le choléra sont très dispersées.

Selon l’OMS, les investissements dans les stratégies à long terme, sont insuffisants, en particulier en ce qui concerne l’accès à l’eau potable et à l’assainissement. Or cette insuffisance des fonds pour une réponse immédiate, ce qui conduira à une plus grande perte de vies.

Dans ces conditions, les Nations Unies lancent donc un plan stratégique de préparation, de réponse et d’intervention, couvrant plus de 40 pays en situation de crise aiguë, avec des épidémies actives ou à haut risque de choléra.

L’OMS demande 160 millions de dollars américains pour les 12 prochains mois.

De son côté, le chef de l’unité d’urgence de santé publique de l’UNICEF, Jerome Pfaffmann Zambruni, a fait remarquer qu’en novembre dernier, le Fonds avait demandé 150 millions de dollars pour la lutte contre le choléra, un chiffre aujourd’hui éclipsé par l’aggravation de la situation.

Une pénurie de vaccins oraux

« Nous savons exactement comment l’arrêter, mais nous avons besoin de plus de soutien et de moins d’inertie de la part de la communauté internationale, car si nous n’agissons pas maintenant, la situation va s’aggraver », a fait valoir M. Zambruni.

L’autre défi pour les pays touchés est dû à une offre mondiale de vaccins oraux jugée « insuffisante par rapport à la demande ». Ce qui réduit la capacité à répondre aux épidémies et suspend toutes les campagnes de prévention vaccinale dans les points chauds du choléra identifiés.

Plus de 18 millions de doses du vaccin oral contre le choléra ont été demandées cette année, mais seules 8 millions ont été mises à disposition, ce qui a entraîné l’arrêt des campagnes de prévention.

« Au lieu des deux doses complètes, les bénéficiaires n’en reçoivent qu’une seule pour essayer de faire passer le message » a détaillé M. Gray.

A noter que le choléra se contracte à partir d’une bactérie généralement transmise par de l’eau ou des aliments contaminés. Il provoque des diarrhées et des vomissements et peut être particulièrement dangereux pour les jeunes enfants.

Quatre employés de la SOGEBANK recherchés par la DCPJ

par Allwitch Jolly,Loop Haiti

a Police nationale d’Haïti, à travers le Bureau des Affaires financières et économiques qui est une entité de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ),  a lancé un avis de recherche contre quatre employés de la SOGEBANK. « Des mandats d’amener ont été décernés à leur encontre », indique la PNH dans une note.

Jean Junior Memnom, Leevens Lifete Dejoie, Jean Ralph Antoine et Anne Ketia Georges, ainsi connue, sont recherchés par le Bureau des Affaires Financières et Économiques de la DCPJ pour vol, complicité de vol, abus de confiance, Faux et usage de faux et association de malfaiteurs.

Dans une note rendue publique sur sa page Facebook, l’institution policière invite la population à communiquer toute information devant faciliter l’arrestation des quatre (4) employés de cette banque de la place.

Rappelons que le nom d’Anne Ketia Georges a été cité, en 2022, dans le dossier de retrait illégal de plusieurs millions de gourdes et des dizaines de milliers de dollars sur le compte en banque appartenant à Roody Roodboy, où son manager de l’époque, Joslord Emilus, avait droit de signature. L’artiste reprochait à son manager d’alors de retirer illégalement de l’argent sur ses comptes, en complicité avec Anne Ketia.

Un scandale de plus impliquant des employés de la SOGEBANK, puisque, au début du mois de mai, la police avait arrêté deux employées de la même banque, Daphka Saint Paul et Catheline Barochin, pour leur implication dans le détournement d’une somme d’argent estimée à 132.000 dollars américains.

De son côté, la SOGEBANK dit apprendre avec « stupéfaction » la circulation, sur les réseaux sociaux, d’informations relatives à un cas de fraude entre un client et une ancienne employée, croyant que cela peut nuire à l’ « intégrité de l’enquête en cours depuis plus d’un an, « et la réputation de l’institution et des personnes concernées ».

Des compatriotes protestent à New-York contre le trafic illégal d’armes vers Haïti à l’occasion de la fête du drapeau

par Emmanuel Pucot Paul,Juno7

220ème anniversaire du Bicolore : des ressortissants haïtiens protestent à New York contre la politique des États-Unis en matière de sécurité à l’égard d’Haïti.

À l’occasion de la célébration du 220ème anniversaire du bicolore ce 18 mai, des membres de la diaspora haïtienne ont protesté dans les rues de New York pour dénoncer la crise sécuritaire qui prévaut en Haïti et la politique des États-Unis à l’égard d’Haïti en matière de sécurité.

Appuyée par des compatriotes en provenance de New Jersey, Floride, entre autres, une coalition d’une douzaine d’organisations professionnelles et communautaires de l’État de New York a gagné les rues à l’occasion de la fête du drapeau haïtien. Ces compatriotes ont voulu dénoncé la situation chaotique à laquelle fait face leur pays d’origine. Une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent met la population haïtienne à genoux. Plus de 1 400 Haïtiens sont morts cette année dans des conflits liés aux gangs, selon les données disponibles.

Les protestataires entendaient également dénoncer la politique laxiste des États-Unis à l’égard d’Haïti en matière de sécurité. Munis de pancartes, ces compatriotes réclament l’arrêt du trafic d’armes vers Haïti affirmant que les États-Unis violent leur propre embargo en matière de vente d’armes vers Haïti. Ils ont fait remarquer que les Haïtiens fuient leur pays à cause des armes fabriquées aux États-Unis.

Une étude publiée par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) le 3 mars 2023 soutient que la crise sécuritaire en Haïti s’est aggravée par la hausse du trafic d’armes que connaît le pays ces dernières années et que la plupart des armes à feu et munitions proviennent des États-Unis. Ces armes, selon l’ONUDC, sont souvent achetées par des hommes de paille dans les États américains ayant de règlementations souples sur les armes à feu.

Les organisateurs de cette marche souhaitent également qu’Haïti soit autorisé à former sa propre armée, évoquant le peu d’intérêt que manifestent les États-Unis et le Canada aux appels à l’aide des Haïtiens, selon Miami Herald. Depuis octobre 2022, la demande formulée aux Nations-Unies par le gouvernement en place concernant une force multinationale spécialisée reste sans réponse.

Au Canada, des compatriotes avait entrepris une initiative similaire le 7 mai dernier. Plusieurs dizaines d’entre eux s’étaient rassemblés ce jour-là devant les bureaux du député premier ministre Justin Trudeau, sur le boulevard Crémazie Est, à Montréal, pour réclamer un meilleur traitement vis-à-vis d’Haïti, bouleversé par une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent.

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