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© epa.
Moins d’un mois après avoir prêté serment une seconde fois, M. Obama a prononcé un discours en forme de feuille de route pour son nouveau mandat, face à des élus dont l’accord serait nécessaire à l’application intégrale de son programme de gouvernement, mais qui lui sont en partie hostiles.
Conséquence et symbole du grippage des institutions en période de cohabitation entre les républicains au Congrès et l’administration démocrate, des coupes budgétaires drastiques sont censées entrer en vigueur le 1er mars, sauf accord de dernière minute.
Laisser s’installer une telle cure d’austérité serait « vraiment une mauvaise idée », s’est écrié M. Obama, qui a appelé les élus à adopter une « approche équilibrée » pour réduire le déficit.
Sur un autre sujet qui s’est imposé à lui ces dernières semaines, la réglementation des armes à feu dans la foulée du massacre d’écoliers à Newtown (Connecticut, nord-est) en décembre, M. Obama a estimé que les victimes des multiples fusillades de ces derniers mois « méritaient » un vote au Congrès.
Plusieurs élus démocrates avaient invité des familles de victimes de fusillades à assister au discours et la « première dame » Michelle Obama a convié les parents d’une lycéenne qui avait été tuée par balle à Chicago peu après avoir défilé à Washington pour l’investiture le 21 janvier.
M. Obama a en outre défendu une remise à plat du système d’immigration, un sujet auquel certains républicains ont semblé être plus favorables depuis l’élection de novembre, où ils ont été boudés par les électeurs issus des minorités. Un jeune sans-papiers était aussi assis près de Mme Obama.
Sur un autre sujet dont l’avenir devrait être pavé d’embûches au Congrès, M. Obama a appelé les élus à légiférer « rapidement pour protéger les générations futures » du réchauffement climatique.
Faute de quoi, « j’ordonnerai à mon cabinet de me présenter les textes que nous pouvons prendre, maintenant et à l’avenir, pour réduire la pollution, préparer nos communautés aux conséquences du changement climatique, et accélérer la transition vers davantage de sources d’énergies renouvelables », a déclaré le président.
Sur le plan extérieur, M. Obama a promis une « action ferme » face aux « provocations » de la Corée du Nord, qui avait mené quelques heures plus tôt son troisième essai nucléaire. Il a aussi exhorté les dirigeants iraniens à sceller un compromis diplomatique pour sortir de la crise provoquée par leur programme nucléaire controversé, à deux semaines d’une réunion entre Téhéran et les grandes puissances.
Egalement sur le nucléaire, il a dit vouloir négocier avec la Russie une réduction supplémentaire de l’arsenal nucléaire des pays.
Et il a énoncé l’objectif de rapatrier d’Afghanistan dans les 12 mois à venir plus de la moitié des 66.000 soldats américains déployées sur place, revenant peu ou prou au niveau qu’il avait trouvé en arrivant au pouvoir en janvier 2009. A la fin 2014, « notre guerre en Afghanistan sera terminée », a-t-il assuré, conformément aux plans déjà actés.
M. Obama a enfin annoncé le lancement des négociations entre les Etats-Unis et l’Union européenne visant à instaurer une des plus importantes zones de libre-échange dans le monde, évoquée de longue date.
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