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© ap.
« Nous avons eu une liaison de la fin janvier 2012 au mois d’août de la même année », explique-t-elle en affirmant que tout est vrai sauf les scènes intimistes. « Pour les scènes sexuelles, j’ai été obligée de faire appel au merveilleux. Mais si elles sont fausses sur un plan factuel, elles sont vraies sur un plan psychique, émotif, intellectuel ».
Mi-homme, mi-cochon
Marcela Iacub décrit DSK comme un être double, mi-homme mi-cochon. « Ce qu’il y a de créatif, d’artistique chez Dominique Strauss-Kahn, de beau, appartient au cochon et non pas à l’homme. L’homme est affreux, le cochon est merveilleux même s’il est un cochon. C’est un artiste des égouts, un poète de l’abjection et de la saleté », lance-t-elle sans détours. « Le cochon, c’est le présent, le plaisir, l’immédiat, c’est la plus belle chose qui soit, la plus belle part de l’homme. Et en même temps, le cochon est un être dégueulasse, incapable d’aucune forme de morale, de parole, de sociabilité ».
Tu aurais transformé l’Elysée en boîte échangiste
« Voilà ta véritable faute, ton unique faute impardonnable. Tu as prétendu que tu étais prêt à donner ton sang pour la patrie quand en vérité tu te serais servi de cette patrie pour verser ton sperme inépuisable », écrit-elle notamment dans son livre. « Tu aurais transformé l’Elysée en une géante boîte échangiste, tu te serais servi de tes assistants, de tes larbins, de tes collaborateurs et de tes employés comme de rabatteurs, d’organisateurs de partouzes, d’experts dans l’art de satisfaire tes pulsions les plus obscures ».
Et Marcela Iacub de poursuivre: « L’idéal du cochon, c’est la partouze: personne n’est exclu de la fête, ni les vieux, ni les moches, ni les petits ». Des propos que n’a pas beaucoup apprécié le principal intéressé qui, selon le Figaro, a immédiatement réagi en envoyant une lettre au fondateur de l’hebdomadaire, Jean Daniel.
« Un double dégoût »
« A la lecture du Nouvel Observateur de ce jeudi, je suis saisi d’un double dégoût », écrit-il. « Celui que provoque le comportement d’une femme qui séduit pour écrire un livre, se prévalant de sentiments amoureux pour les exploiter financièrement », ajoute-t-il en se disant victime d’une atteinte méprisable à sa vie privée et la dignité humaine.
Et DSK de fustiger le Nouvel Observateur, se disant dégoûté davantage par le média qu’il accuse de « publication commerciale et crapoteuse qu’on croyait réservée à la presse de caniveau ».
« L’ancien grand journal de la conscience de gauche vient de sombrer dans une opération qui donne la nausée », conlut l’ancien mari d’Anne Sinclair en affirmant avoir fait appel à ses avocats afin « d’étudier toutes les voies légales pour combattre cette abomination ».