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le père Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège © ap.
« C’est un devoir, un ministère conféré aux cardinaux. Sous aucun prétexte ils ne peuvent y déroger », a déclaré lors d’un point de presse le père Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège.
Dans plusieurs pays, les Etats-Unis, la Belgique et l’Irlande, des associations d’anciennes victimes de prêtres pédophiles font pression pour que certains cardinaux soient empêchés par leur Eglise de se rendre à Rome. Le cardinal de Los Angeles Roger Mahony se trouve particulièrement dans le collimateur, après qu’il eut été relevé de ses fonctions le mois dernier pour avoir protégé dans le passé des prêtres accusés de violences sexuelles.
Mais l’ancien archevêque de Philadelphie Justin Francis Rigali, le cardinal belge Godfried Danneels et le cardinal irlandais Sean Brady sont aussi sur la sellette.
En principe, le collège des électeurs est composé de 117 cardinaux de moins de 80 ans. Mais plusieurs devraient être absents pour raisons de santé. « L’acceptation des motifs d’absence dépend de la congrégation des cardinaux », qui se réunira avant le conclave, après la démission du pape, a précisé père Lombardi.
Interrogé sur l’absence prévisible de Julius Riyadi Darmaatmadja, archevêque émérite de Jakarta, le porte-parole a reconnu que probablement un cardinal ne viendra pas « pour des raisons de santé », celles-ci étant généralement considérées comme valables.
Selon le magazine italien Panorama, un autre cardinal, l’Egyptien Antonius Naguib, pourrait déclarer forfait pour raisons de santé.
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