Go to Admin » Appearance » Widgets » and move Gabfire Widget: Social into that MastheadOverlay zone
L’unité de prêts hypothécaires, qui employait ces dernières années des milliers de personnes dédiées à la gestion des défauts de paiements, verra ses effectifs chuter de 13.000 à 15.000 personnes d’ici deux ans. © getty.
L’unité de prêts hypothécaires (mortgages), qui employait ces dernières années des milliers de personnes dédiées à la gestion des défauts de paiements, verra ses effectifs chuter de 13.000 à 15.000 personnes d’ici deux ans.
Il n’est pas certain toutefois que des baisses d’effectifs dans la banque de détail se traduisent par un nombre de réductions de postes nettes équivalent dans l’ensemble du groupe car il pourrait également embaucher dans d’autres divisions.
Au tout début de la journée d’investisseurs, la directrice financière Marianne Lake avait déjà indiqué que la banque, la première en termes d’actifs aux Etats-Unis, comptait supprimer au total 4.000 postes environ cette année, ce qui, combiné à d’autres mesures d’économies, devrait lui permettre d’économiser autour d’un milliard de dollars.
Le groupe employait près de 259.000 personnes fin 2012. JP Morgan Chase table sur 59 milliards de dollars de dépenses pour l’exercice en cours contre 60,1 milliards de dollars en 2012. « Vous pouvez vous attendre à ce que nous restions très disciplinés en termes de dépenses », a prévenu Marianne Lake au début de la présentation.
Lors de l’introduction de la journée d’investisseurs, le PDG Jamie Dimon a souligné que la banque avait la possibilité de faire d' »énormes économies d’échelles », notamment en ce qui concerne l’exécution et la compensation des transactions (back office).
Il a répété que la banque s’était dotée d’un bilan « forteresse », affirmant que JPMorgan Chase avait été « un port pendant la tempête » de la dernière crise financière et serait « un port pendant la tempête pendant la prochaine » crise.
La banque américaine a dégagé l’an dernier un bénéfice net en hausse de 12% à 21,3 milliards de dollars, malgré une perte de 6 milliards de dollars environ à cause de paris risqués sur des dérivés de crédit ( derivatives en anglais) qui ont mal tourné, l’affaire dite de « la baleine de Londres » (London whale trading scandal), révélée en mai.
En termes de chiffre d’affaires, la banque a fait moins bien que prévu en 2012 avec une légère baisse à 97 milliards de dollars contre 97,2 milliards en 2011.