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Le New York Times rappelle pour sa part qu’Hugo Chávez était le fer de lance « d’un mouvement nationaliste qui s’en prenait aux Etats-Unis et aux vénézuéliens riches en capitalisant sur le ressentiment des pauvres ». Le président Obama a, lui, évité toute prise de position dans son communiqué officiel se contentant de souligner « les Etats-Unis réaffirment leur soutien au peuple vénézuélien et leur volonté de développer une relation constructive avec le gouvernement vénézuélien ».
Pour le Washington Post, le leader vénézuélien »laisse un pays profondément divisé derrière lui ».
« Chavez, le caudillo qui défia les Etats-Unis » titre La Stampa. Le quotidien italien salue le départ de celui qui fut « le personnage le plus important ces quinze dernières années pour l’Amérique latine ». Plus, même, que Fidel Castro – puisque « Sans le pétrole de Chavez (…), la révolution cubaine ne serait plus qu’un souvenir aujourd’hui : elle n’aurait pas pu résister à l’embargo étasunien », et que Lula qui, « sans la poussée gauchiste de Chavez, n’aurait pas pu apparaître aussi modéré ni imposer au Brésil une politique étrangère aussi indépendante vis-à-vis de Washington. »
« Le leader du socialisme est mort », titre le quotidien iranien Shargh. Le dirigeant vénézuélien était un grand ami du président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Les deux hommes partageaient un anti-impérialisme américain farouche, et un certain sens de la provocation. Les deux pays sont également membres de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Le Venezuela a aussi aidé financièrement l’Iran, sous le coup de sanctions internationales. Mahmoud Ahmadinejad a salué la mort d’un « martyr qui a servi son peuple et protégé les valeurs humaines et révolutionnaires ». Le président iranien s’était rendu au Venezuela en janvier 2012, accueilli en frère par Chávez.
« Mort de Chávez, le despote juste », titre le journal de Ramallah, en Cisjordanie. Dans les Territoires palestiniens occupés, le discours résolument « anti-impérialiste » du chef de l’Etat vénézuélien a pu faire recette. C’étaient surtout les factions les plus radicales vis-à-vis d’Israël qui s’en réclamaient.. Grand défenseur de la cause palestinienne, Chávez avait fermement soutenu la demande de reconnaissance de l’Etat de Palestine aux Nations Unies en septembre 2011.