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Illustration.
Voilà une affaire bien curieuse que vient de conclure le tribunal correctionnel de Bordeaux qui jugeait Nadia S’Kalli-Bouaziza, 46 ans, pour instigation à l’assassinat, non suivie d’effet. Les faits remontent à octobre 2009. Séparée de l’homme épousé trois ans plus tôt, Nadia cultivait une haine à l’égard de celui qu’elle accusait de bigamie pour avoir contracté, avant de l’épouser, un mariage par procuration avec une Portugaise de 60 ans, précise le quotidien français Sud-Ouest.
La quadragénaire a confié sa rancoeur à un ami, rencontré dans les années 90 et retrouvé en 2008. Et malgré son incarcération, ils ont continué à se voir et à entamer une romance. Ce n’est qu’à sa sortie de prison que l’amant a été informé des intentions de Nadia. Celle-ci était prête à engager quelqu’un pour supprimer son mari. L’amant a joué le jeu, prétextant connaître un tueur à gage à qui elle promettait une somme de 4.000 euros. La moitié de ce montant fut versée en guise d’avance et des documents facilitant l’identification de la cible fournis.
Le coup semblait monté avec minutie, mais c’était sans compter sur la décision de l’amant d’avertir en janvier 2010 le mari menacé. Ensemble, ils ont piégé Nadia, en se rendant au commissariat avec des preuves de mouvements d’argent et l’enregistrement d’une conversation dans laquelle elle mentionnait son projet. Si elle a tenté de nier, Nadia a été condamnée à trente mois de prison avec sursis et 3.000 euros de préjudice moral. L’histoire ne dit pas si le mari et l’amant sont devenus amis.