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© afp.
Les 16 autres membres sont issus de la société civile et de différentes formations politiques. Parmi les personnalités du Séléka, se retrouvent aux postes clés: Gontran Djono au Pétrole, Nourendine Adam, chef de la rébellion de la Convention des patriotes pour la justice et la Paix (CPJP), à la Sécurité, Mohamed Moussa Dhaffane aux Eaux et forêts, ainsi que Christophe Gazam Betty à la Communication. Le président Michel Djotodia assumera également la charge de ministre de la Défense.
Du côté de l’ancienne opposition, le poste de ministre de l’Equipement et porte-parole du gouvernement revient à Crépin Mboli Gonda, les Affaires étrangères à l’ancien ambassadeur de Centrafrique aux Nations unies Charles Armel, et les Postes et télécommunications à l’opposant Henri Pouzère.
Le Premier ministre sortant, lui-même issu de l’opposition, a été reconduit mercredi dans ses fonctions par le nouvel homme fort de la Centrafrique, l’ex-rebelle Michel Djotodia. Il avait promis que toutes les tendances de la vie politique seraient représentées dans son nouveau gouvernement, comme le prévoyait l’accord signé en janvier à Libreville entre pouvoir, opposition et rébellion.
Mais, bien que plusieurs dirigeants de l’ancien régime de François Bozizé, tombé le 24 mars, se soient dits prêts à coopérer, un seul a été retenu: Claude Lenga, qui hérite du poste de ministre délégué à l’enseignement professionnel et fondamental.
Afin de respecter à la lettre les accords, M. Tiangaye a nommé un représentant politico-militaire et ancien cadre du CPJP au ministère de la jeunesse, des sports et de la culture, Abdoulaye Hissène.
Celui-ci était peu apprécié de la rébellion qu’il n’a pas soutenue après avoir déposé les armes suite à de précédents accords de paix avec l’ancien régime. La plupart, sinon toutes les provinces du pays sont représentées dans le nouveau gouvernement.
Après la prise de contrôle de la majeure partie du pays en décembre par le Séléka, qui s’était retrouvé aux portes de Bangui, et l’accord de Libreville en janvier, la rébellion avait accusé le pouvoir de ne pas respecter celui-ci, avant de prendre la capitale pendant le week-end des 23 et 24 mars. Le président déchu Bozizé s’est réfugié au Cameroun et a demandé l’asile au Bénin.
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