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Les brutalités physiques et psychologiques que subissent les restavèk ne sont un secret pour personne. Malheureusement, très peu de gens dénoncent les injustices criantes faites à l’égard de ces enfants qui sont complètement exclus de la société. Rares sont les âmes de bonne foi qui ont pris de leur temps pour leur parler, les écouter, voire leur donner un peu d’affection.
Il y a deux mois que l’on s’échangeait des vœux pour l’année 2012. Combien d’entre nous avons transcendé nos préjugés pour embrasser ces enfants, les cajoler, voire s’asseoir sur une même table avec eux pour manger la traditionnelle soupe du 1er Janvier? Pas besoin de faire une recherche approfondie, voire d’être prophète non plus pour savoir que très peu d’entre nous l’ont fait, et la grande majorité ne le fera jamais.
Il est temps que nous travaillions à la construction d’une société où tous les enfants auront droit à une éducation de qualité. Pour ce faire, notre société ne doit pas avoir peur d’évoquer les problèmes qui dérangent si l’on ne veut pas qu’ils nous rattrapent de la pire manière. Au moment où l’on parle de mieux reconstruire Haïti, il est étonnant de voir que la situation de ces enfants ne fasse pas l’objet d’un débat sérieux. Pour combien de temps vivront-ils encore en marge de la société? Devrions-nous attendre que la communauté internationale nous dicte quoi faire en ce sens?
Une restructuration profonde de notre société s’avère indispensable sinon on continuera de se détruire. Il est impératif que tous les secteurs de la société civile se donnent la main pour que l’on puisse enfin penser pays afin de donner à tous les enfants d’Haïti la possibilité de rêver. Ces enfants, traumatisés, stigmatisés, humiliés dans leur chair et dans leur sang, souffriront toute leur vie des blessures physiques et psychiques de la vie infra-humaine à laquelle ils sont soumis. Et Dieu seul sait combien de ces enfants qui, à chaque minute de leur vie, ne maudissent pas son nom et celui de ses parents pour les avoir mis au monde. Qui d’entre nous aurait une réaction différente à leur place? Ces enfants auxquels toutes les épithètes négatives sont attribuées ont besoin de faire entendre leur voix. Ils ont des reproches à nous faire. Qu’on leur donne la parole. Comment nous sentirions-nous en entendant ces enfants raconter leur misère, les souffrances et les châtiments corporels que bon nombre d’entre nous leur inflige? Seuls les gens dont le cœur est de marbre oseront dire que la situation de ces enfants aurait été pire s’ils étaient restés chez eux. |
Aidons a éradiquer l’esclavage des enfants restavek en Haiti en soutenant financierement la Fondation Maurice Sixto.Cliquez ici pour contribuer via Paypal ou envoyez vos dons par la poste a l’adresse suivante :
Fondation Maurice Sixto
28 Rue Gabart
Petionville,Haiti,W.I
Tel. Haiti : 509.3449.3853 / 509.3449.6070
USA : 718.355.8201
E-mail : info@fondationmauricesixto.org