«Beethoven! Jamais, on n’a entendu du Beethoven sur un terrain. La vérité, c’est qu’ils ont changé son flacon (de médicaments)», a déclaré Diego Maradona, aujourd’hui entraîneur d’Al-Wasl, dans des déclarations diffusées sur le compte twitter du club émirati.
AFP-La légende argentine du football, Diego Maradona, a une nouvelle fois attaqué jeudi son grand rival, Pelé, ironisant sur le fait que le Brésilien se prenait pour le «Beethoven du football».
«Beethoven! Jamais, on n’a entendu du Beethoven sur un terrain. La vérité, c’est qu’ils ont changé son flacon (de médicaments)», a déclaré Maradona, aujourd’hui entraîneur d’Al-Wasl, dans des déclarations diffusées sur le compte twitter du club émirati.
La semaine dernière, le champion du monde 1986, âgé de 51 ans, s’était déjà amusé des déclarations du Brésilien de 71 ans, qui avait déclaré au site internet de la Fédération internationale (FIFA): «je suis né pour le football. Comme Beethoven est né pour la musique ou Michel-Ange pour la peinture.»
«Dans ce cas-là, moi je suis Ron Wood, Keith Richards et Bono réunis. Parce que j’incarnais la passion du football», avait ainsi tonné Maradona, en faisant référence aux guitaristes des Rolling Stones et au chanteur de U2.
L’ancien meneur de jeu et sélectionneur de l’équipe d’Argentine a par ailleurs jugé inadapté de le comparer à son compatriote Lionel Messi, qui vient de s’emparer mardi du record de buts inscrits sous le maillot de Barcelone (234).
«Ce n’est pas à moi de dire qui est le meilleur, ou le plus mauvais (…) J’ai déjà demandé mille fois qu’on laisse Lio (Messi) tranquille», a déclaré Maradona.
«La bonne chose dans tout cela, c’est qu’on parle de Messi et de moi, et qu’il y a un monsieur à la FIFA, un homme de couleur, à qui ça ne plaît pas du tout que l’on parle de nous», a ainsi affirmé Maradona, en faisant référence à Pelé.
«El Diez» s’en prend régulièrement au Brésilien, qu’il juge notamment trop proche de la FIFA. Cette année, il avait déjà appelé le Brésilien à «retourner au musée» et à «prendre la bonne pastille pour ne pas dire de conneries».