Newt Gingrich, l’ancien président de la Chambre des représentants, loin au 3éme rang dans la course à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de novembre, a estimé dimanche que son rival Mitt Romney, le favori, sera le probable opposant à Barack Obama.
«Je pense qu’il faut être réaliste, étant donné la taille de son organisation (de campagne) et le nombre d’élections primaires qu’il a remportées, il (Mitt Romney) est de loin celui qui est le choix républicain le plus probable», a-t-il déclaré dans une interview à la chaîne FoxNews.
«S’il obtient les 1144 délégués –nombre nécessaires pour obtenir l’investiture– je le soutiendrai et ferai tout ce que je peux cette automne pour l’aider à battre Obama», a ajouté M. Gingrich.
«Le principal objectif de tout le parti républicain doit être de battre Barack Obama», a-t-il souligné jugeant que «cette élection était peut-être la plus importante de notre vie».
A ce jour M. Romney a remporté 655 délégués contre 272 seulement pour Rick Santorum qui arrivé à la seconde place et 140 pour Newt Gingrich, selon le site spécialisé RealClearPolitics.
Ron Paul, le candidat libertaire ferme la marche avec 67 délégués.
Par ailleurs, l’establishment du parti républicain, qui refuse de voir ses candidats se déchirer davantage, accentue la pression pour un retrait de M. Santorum, l’ultra-conservateur chrétien.
Dimanche, un influent responsable religieux américain, Richard Land, de la Convention baptiste du Sud, l’a pressé d’abandonner et d’apporter son soutien à Mitt Romney.
«En tant qu’ami, je lui dirais de sérieusement envisager un retrait», a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision CBS.
Pourtant à ce jour, rien n’a entamé la détermination de Rick Santorum, un fervent catholique ant-avortement et vigoureusement opposé au mariage homosexuel.
Le journal The Hill spécialisé du Congrès, citant un de ses proches, indique toutefois que ce dernier pourrait se retirer plutôt que de perdre la primaire de Pennsylvanie, son État d’origine, où il est nettement à la traîne dans les sondage..
Selon le représentant de Pennsylvanie Bill Shuster, qui soutient Mitt Romney, «ce n’est qu’une question de temps» avant que celui-ci ne remporte l’investiture.