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Les dernières études sur l’état de nos sols montrent que des 2 770 000 hectares des sols haïtiens, 15 millions de mètres cubes de terres, soit 6.000 hectares, sont érodés chaque année depuis 1978. D’autres sources de données estiment à plus de 12.000 hectares sur une profondeur de 20 centimètres, les terres transportées par le ruissellement pluvial. Le déboisement et la déforestation constituent les principales causes de la perte de nos terres. Chaque année, 37 millions de tonnes métriques de terres arables sont emportés vers la mer selon des spécialistes, et 25 de nos 30 bassins versants sont sévèrement érodés. D’où ‘’une relation directe entre l’état de la dégradation des écosystèmes, l’extrême pauvreté et la forte densité de population qui contribuent à une forte pression sur les ressources naturelles et notamment à une dépendance des ressources ligneuses’’. Des conséquences irréversibles du problème de la déforestation et du déboisement. Les restaurants, boulangeries, distilleries, blanchisseries et entreprises de construction sont responsables de la coupe de 53 300 arbres par année d’après les données de Institut Haïtien de Statistique (HSI). Près de 50% des arbres abattus sont utilisés dans la construction et l’Etat n’y exerce aucun contrôle. D’autre part, près de 80 % de la population haïtienne dépendent de telles activités et plus de 90% utilisent le charbon de bois pour la cuisson quotidienne, selon ce que révèlent les dernières statistiques. L’abattement progressif de nos arbres, selon un rapport de la Banque Mondiale publié en 2009, constitue l’un des plus grands maux du pays. Ce rapport estime que l’avenir d’Haïti est menacé par une telle dégradation. selon une étude de l’Université Columbia des Etats Unis publiée en décembre 2010, l’utilisation répandue du bois de chauffage dans la cuisson et la construction (80% de la production), le manque de protection et la gestion inadéquate des forêts, les mauvaises pratiques agricoles et l’extrême pauvreté rurale, figurent parmi les facteurs favorisant le déboisement et l’exode rural. |
Jackson Joseph
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