Go to Admin » Appearance » Widgets » and move Gabfire Widget: Social into that MastheadOverlay zone
Réunion du CSPN jeudi soir avec la participation de secteurs de la communauté internationale pour prendre une decision sur le dossier des hommes armés: Rien de concret ne serait sorti de cette rencontre
En attendant, la chambre basse sursoit à toute séance jusqu’à la clarification du dossier des hommes armés se réclamant des anciennes forces armées d’Haïti dissoutes de fait depuis 1995 et le dépot des pièces du premier ministre désigné Laurent Lamothe a été reporté à la semaine prochaine
La décision de convoquer le CSPN semble avoir été prise par le premier ministre démisionnaire Garry Conille qui s’est declaré mercredi profondément consterné par l’incident survenu le mardi 17 avril au Palais Législatif.
Dans un communiqué, il a dit condamner avec la dernière rigueur l’irruption d’individus armés se faisant appeler « militaires démobilisés » et troublant le fonctionnement serein de la Chambre des Députés.
« Des instructions claires ont été passées au Ministre de la Justice Michel Pierre Brunache, ainsi qu’au Directeur Général de la Police Nationale, Mario Andrésol, en vue de corriger cet état de fait attentatoire à la paix publique.
Un Conseil de Gouvernement convoqué mercredi a toutefois été boudé par la totalité des ministres presents à Port-au-Pince, une attitude qualifiée de rébellion par les senateurs Kély bastien et John Joel Joseph.
Le premier ministre demissionnaire avait egalement demandé au Ministre de la Justice de réunir en urgence le CSPN en vue de prendre toutes les dispositions visant à garantir l’ordre et la paix publics », informe le communiqué.
L’incident du parlement a provoqué de nombreuses reactions de colère. La plupart d’entre elles relèvent que la latitude dont jouissent ces individus vient compliquer davantage une situation socio-économico-politique déjà sulfureuse. Et de plus, on ne sait pas qui peut reellement persuader ces individus qui disposent de tous les moyens, de respecter la loi.
De fait, des mesures de déguerpissements ou visant à les faire vider les rues, annoncées par toutes les instances du pouvoir, n’ont jamais été suivies d’effet.
Pour l’instant les autorités se perdent en condamnations.
» Le Président de la République condamne le déploiement des individus en treillis militaires devant le Parlement », titre un comuniqué de la presidence datée du 18 avril.
« La Présidence veut que l’ordre et la paix publique soient maintenus sur toute l’étendue du territoire national et rappelle, encore une fois à tous, que la constitution d’une nouvelle force publique ne peut se faire que dans l’ordre, la discipline et le respect des lois en vigueur. Tout contrevenant subira les rigueurs de la loi », ajoute le communiqué.
C’est avec véhemence que Le Ministère de l’Intérieur, des Collectivités Territoriales et de la Défense Nationale (MICTDN), dit pour sa part, condamner la présence d’individus en treillis militaires, devant le parlement haïtien, le mardi 17 avril 2012.
Le Ministère de l’Intérieur, informe tout un chacun que sous aucun prétexte, le gouvernement ne tolérera qu’en marge de la loi, des individus armés continuent impunément de troubler la paix publique, indique une note, dans laquelle le ministère se dit onscient des problèmes d’ordre social et économique rencontrés par les anciens militaires, et réitère la volonté arrêtée des autorités de prendre toutes les dispositions en accord avec la loi afin de répondre à ces besoins.
Mais au parlement, on dénonce la tolerance, l’e manque d’autorité ou mieux la complicité. « Si la présence des hommes armés n’inquiète pas l’exécutif c’est parce qu’il se sent confortable, dit Kély Bastien.
Son collègue Andrice Riché croit qu’il y a une main cachée derrière les actions de ces hommes qui se réclament des anciennes forces armées. Aucune force paramilitaire ne saurait exister sur le territoire en dehors de la bénediction du pouvoir en place, a dit Andrice Riché estimant que la démocratie est en danger.
A la chambre basse, les députés ont annoncé qu’ils observent un arrêt de travail jusqu’à ce que l’exécutif fournisse des explications.
Le premier secrétaire de la chambre, Jude Charles Faustin a fait savoir que tant que les explications ne seront pas fournies, aucun travail ne sera réalisé à la chambre.
De fait, le dépot des pièces du premier ministre désigné (ratifié au sénat) qui avait eté prévu pour ce jeudi à la chambre basse, a été reporté à la semaine prochaine.
Mais Laurent Lamothe a réaffirmé mercredi ses convictions démocratiques dans le plein exercice des attributions du pouvoir législatif et a déclaré qu`il ne cautionne en aucun cas le comportement des hommes en tenue militaire.
Des questions se posent maintenant sur l’attitude jugée impassible de la MINUSTAH face à la présence des hommes armés dans l’environnement immediat des députés, alors que le pire aurait pu arriver, la MINUSTAH, elle-même contestée, mais dont l’un des rôles assignés par le conseil de sécurité est de promouvoir et protéger la démocratie.
Haïti de plus en plus au coeur de la campagne presidentielle dominicaine: Pelegrin Castillo accuse Mejia d’avoir appuyé le coup d’ Etat contre le président constitutionmel Aristide: une source proche du PRD indique à l’AHP que Mejía prépare une réponse pour ce vendredi
Port-au-Prince, le 19 avril 2012 – (AHP) – Contrairement à ce qui avait été annoncé, le premier ministre désigné (ratifié au Sénat), Laurent Lamothe n’a pas fait le dépot de ses pièces jeudi à la chambre des députés.
Le président de la commission qui aura à analyser ses pièces, Stevenson Jacques Timoléon, a fait savoir que des modifications ont été apportées dans l’agenda des parlementaires suite à l’affaire Séjour.
Nous avons un député, de surcroit membre de la commission, qui est en difficulté et nous avons convenu que le premier ministre désigné vienne faire le dépot de ses pièces à la chambre basse lundi et nous commencerons aussitôt à travailler, a-t-il dit.
Le deputé fait l’objet de suspicions dans le dossier de l’assassinat du policier Walcky Calixte,
Pour sa part, le député de Delmas-Tabarre, Arnel Bélizaire revendique à demi-mots, son intégration dans la commission.
« La commission doit réfléter toutes les tendances à la chambre et chaque fois qu’on met sur pied une commission spéciale, il doit y avoir un député indépendant, a-t-il dit, rappelant qu’il est le seul à avoir ce statut actuellement.
M. Bélizaire a aussi indiqué que la séance organisée pour mettre sur pied la commission n’a pas encore pris fin, car le président Levaillant Louis-jeune avait demandé la suspension de la séance qui aurait du être reprise le lendemain.
« Il n’y a pas de procès-verbal car la séance n’a pas encore pris fin », a lance le parlementaire quipromet de faire respecter les règlements de la chambre basse lundi.
Le responsable de la DCPR annonce des dispositions pour permettre à la justice de faire la lumière sur les circonstances du decès du policier Walcky Calixte: Will Dimanche menace cependant de sanctions des policiers impliqués dans un mouvement de grève de solidarité
Port-au-Prince, le 19 avril 2012 – (AHP) – Le responsable de la Direction de la Circulation et de la Police Routière (DCPR), le commissaire Will Dimanche a informé jeudi que des dispositions sont en train d’être prises pour permettre à la justice de faire la lumière sur les circonstances du decès du policier Walcky Calixte, tué mardi soir.
Le commissaire Dimanche a fait état de la disponibilité de plusieurs indices et affirmé que le policier abattu a été, quelques heures auparavant, menacé de mort. .
Mardi soir, l’agent Walcky Calixte a été assassiné de plusieurs balles alors qu’il regagnait son domicile. Il aurait pris part à l’arrestation d’un neveu du député de la première circonscription de Port-au-Prince Rodriguez Séjour.
Des collègues du policier tué accusent M. Séjour d’implication dans cet assassinat vu qu’il aurait menacé de mort le policier suite à l’arrestation de son cousin et chauffeur.
Mercredi, un groupe de policiers en colère s’étaient rendus devant les locaux d’une station de radio privée de la Capitale où le parlementaire donnait une interview expliquant sa version des faits. Les policiers menaçaient d’arrêter le parlementaire.
Si Will Dimanche dit comprendre la colère et l’indignation des policiers, il rappelle que les règlements de l’institution interdisent pareil mouvement. .
Le Chef de l’Etat informe de son retour au pays la semaine prochaine et remercie le gouvernement et le peuple haïtien de leur support
Le Chef de l’Etat remercie les membres du gouvernement, de la société civile, les parlementaires, les organismes religieux et le peuple haïtien tout entier pour leur support inconditionnel et renouvelle sa détermination à faire davantage d’efforts pour reprendre au plus vite son travail au profit du bien-être de la population.
Le Bureau de communication de la Présidence s’engage une fois de plus à maintenir la population informée de l’état de santé du Chef de l’État.