Zokiki, After school, tels sont les titres attribués à un ensemble d’activités qui se réalisaient ouvertement, en plein jour, dans les clubs de Port-au-Prince entre la fin de l’année 2010 et le début de l’année 2012.
Ces dites « activités » consistaient en des scènes de danses lascives, d’abus d’alcool et de drogues, de strip-tease, d’actes sexuels publics (entre élèves surtout), d’orgies, de show entre lesbiennes, homosexuels (pour la plupart des mineurs-(es)… Sur un autre plan, l’expression Zokiki désigne les relations amoureuses ou sexuelles entre adultes et mineurs-(es).
Le gouvernement haïtien, par le biais de son Commissaire mène une lutte acharnée contre ce type de pratiques, mais, ne vous méprenez pas, elles continuent et sont supportées, organisées par des autorités bien plus gradées que le Commissaire du gouvernement. La dérive sociale a atteint son paroxysme et Port-au-Prince n’est aujourd’hui qu’une réplique de Sodome et Gomorrhe.
Les sociologues haïtiens ne se sont jamais prononcés sur cette question, qui devait faire l’objet d’études approfondies, mais point n’est besoin d’être lettré pour comprendre que le jeune haïtien est conduit vers la délinquance, la folie.
Port-au-Prince est la seule capitale au monde qui compte moins de cinq (3) bibliothèques, ou l’on ne recense aucune salle de théâtre, de cinéma, aucun parc d’amusement, ou le gouvernement, le secteur privé des affaires n’investissent pas dans le savoir, dans ce qui est sain… Un coup d’œil sur la programmation de ses dizaines de chaines de télé, des émissions de radio ou tout ce qu’il y a d’immoral est servi sans retenue aucune… la démission des parents qui ont perdu tout contrôle de leurs garnements.
Hormis « Livres en folie », demandez aux entités étatiques et privées a combien d’activités littéraires elles apportent leur support? Aucune! Pourtant, elles sont les commanditaires de toutes les activités «zokiki», les «Ti sourit », véritables plateaux de dépravation.
Port-au-Prince, sera-t-il englouti pour être purifié? Il est temps que la société se réveille, que les parents reprennent du service, que les dirigeants soient responsables.