L’USGS avait dans un premier temps évalué la magnitude du tremblement de terre à 7,9, avant de la revoir à la baisse. De même, la localisation de l’épicentre a été corrigée par l’Institut, qui a précisé qu’il se trouvait à 10 kilomètres au nord-est d’Hojancha, dans le nord-ouest du pays.
Une alerte au tsunami a aussitôt été lancée sur le Costa Rica, le Panama, le Nicaragua, le Salvador, le Honduras, le Mexique, la Colombie, l’Équateur, le Guatemala et le Pérou, selon le Centre d’alerte des tsunamis dans le Pacifique. À Santiago, la marine chilienne a également déclenché une alerte au tsunami.
Les alertes ont depuis été levées pour l’ensemble des pays.
La secousse, survenue au large de la province touristique de Guanacaste, sur la côte Pacifique, a été fortement ressentie dans une bonne partie du pays et a momentanément provoqué des coupures d’électricité et des liaisons téléphoniques, selon les médias locaux.
Aucune source officielle n’était immédiatement en mesure d’indiquer si les secousses avaient fait des dégâts ou des victimes.
« Tout le monde pleure et les lignes téléphoniques sont congestionnées », a affirmé Diana Salas, une employée de l’hôtel Punta Islita dans la région Guanacaste, lors d’un entretien téléphonique avec un journaliste de l’Associated Press. Mme Salas a cependant précisé qu’il n’avait ni dommage ni blessé.
L’alerte au tsunami a été lancée en raison de la magnitude du séisme et non parce qu’une onde océanique de grande ampleur a été générée. On ne sait toujours pas si le tremblement de terre a provoqué un tsunami, a prévenu le Centre d’alerte des tsunamis dans le Pacifique.