Cette décision du juge Robert Simpson permettra ainsi à chaque électeur de voter sans devoir se conformer à cette loi lors du scrutin du 6 novembre.
Des lois similaires ont été votées dans 17 autres États, dont le Texas, la Géorgie, l’Indiana ou la Caroline du Sud, dont certaines ont été déjà bloquées par la justice.
De telles mesures sont controversées car elles ont pour effet de dissuader les électeurs issus des minorités (majoritairement en faveur des démocrates) de se rendre aux urnes, ceux-ci possédant rarement un acte de naissance ce qui rend l’établissement d’une pièce d’identité coûteux et compliqué (aucune carte nationale d’identité n’existe aux États-Unis).
La Pennsylvanie, par la voix de la secrétaire d’État de cette région, Carol Aichele, a fait savoir qu’un appel était possible, comme l’a fait précédemment la Caroline du Sud.
«On leur demandera une pièce d’identité, mais cela ne sera pas obligatoire», a-t-elle déclaré au sujet du prochain scrutin présidentiel.
Les États qui adoptent de telles lois — pour la plupart républicains et situés dans l’ancien Sud ségrégationniste — mettent en avant la volonté de lutter contre la fraude électorale et le vote de non-citoyens, un fait très rare selon les critiques de ces mesures.
La Pennsylvanie, longtemps un État pouvant basculer côté républicain ou démocrate, avait voté pour Barack Obama en 2008. Son gouverneur Tom Corbett est républicain.