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Le commissaire du gouvernement près le Tribunal de première instance de Port-au-Prince, Maître Lucmanne Delille de concert avec la Police nationale d’Haïti, a effectué une nouvelle intervention à Delmas 2 le week-end écoulé. Au cours de cette opération, 61 personnes, dont trois femmes, proches du puissant gang dénommé « base 117 » ont été appréhendées.
« Nous ne négocions plus avec les bandits comme ce fut le cas par le passé », a annoncé le chef du Parquet de Port-au-Prince qui se dit plus que jamais déterminé à placer les bandits hors d’état de nuire. Au cours de cette opération menée à Delmas 2, grand quartier général du redoutable gang « base 117 », plusieurs motocyclettes et cartouches ont été saisies, a informé Lucmanne Delille tout en appréciant la collaboration de la population dans le cadre de cette intervention. Les bandits de ce gang ne cessent de revoir leurs stratégies, nous explique Lucmanne Delille. Pour troubler l’intelligence des forces de l’ordre, Ils verrouillent les cadenas de leurs maisons à l’extérieur alors qu’à l’intérieur ils ont une sorte de tunnel leur permettant de sortir dans d’autres maisons voisines. En ce sens, Maître Delille croit qu’il était temps de dénicher ces bandits qui, dit-il, ont déjà trop fait souffrir la population. Il se rappelle encore la mort du pasteur de l’église « Par la Foi » à Delmas 2, tué par les malfrats de la base 117 qui ont utilisé l’espace de l’église pour mener des activités de kidnapping. Pour l’instant, Lucmanne Delille persiste et signe qu’il a le contrôle de la zone et promet à cette population longtemps angoissée, tout son accompagnement. Parallèlement à cette opération, le commissaire n’a jamais négligé les débauchés sexuels « zo kiki ». C’est ainsi qu’il a appréhendé le dimanche 27 janvier 2013, au moins quatre mineures s’adonnant à la débauche sexuelle (au prix de 50 gourdes par moment) à Mariani dans la commune de Carrefour au Sud, de Port-au-Prince. Maître Delille se dit surpris de voir la situation de promiscuité dans laquelle ces mineures exercent cette activité avec la complicité de certains parents. Dans cette perspective, Le chef du Parquet entend s’occuper de l’aspect pénal de la question, quant à l’aspect social, il promet de rencontrer les différents secteurs œuvrant dans le domaine dont l’Institut du bien-être social et de recherches (IBESR) afin de freiner le phénomène de « Zo kiki ». |
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