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(photo prise sur Facebook)
Par devant un parterre de journalistes (haïtiens et étrangers), le Premier ministre a ventilé les différentes réalisations de son équipe gouvernementale, relatives aux 5 « E » du régime « Tèt kale ». Il en a profité pour se réjouir de l’augmentation de 18% de la production de riz enregistrée au cours de l’année fiscale 2012-2013.
Selon le Premier ministre, ainsi que son ministre de l’Agriculture, des Ressources naturelles et du développement rural (MARNDR), en l’occurrence Thomas Jacques, ce secteur, à lui seul, fournit près de 65% de la totalité des activités financières du pays et a donc considérablement « boosté » l’économie haïtienne ; accusant une croissance de plus de 4% au cours de l’exercice fiscal écoulé. Le titulaire du MARNDR s’est félicité du fait que les choix faits pendant cet exercice ont permis une augmentation significative dans la production d’œufs, d’igname, de manioc, de patates douces, etc. Par exemple, la culture du riz a connu une nette hausse de 18% au cours de la même période. Toujours selon Thomas Jacques, les axes d’intervention privilégies par le MARNDR ont favorisé le curage de plusieurs berges de rivières, la protection de maints bassins versants, la réhabilitation de plus de 35 mille hectares de terres irrigables et la mise en valeur d’environ 50 hectares de terres arables. Dans le collimateur de la lutte contre la faim et la pauvreté extrême, plusieurs dizaines de boulangeries et de restaurants communautaires ont été créés et, plusieurs centaines d’autres sont à venir ou en phase de finalisation. Ces quelques 195 restaurants communautaires déjà fonctionnels fournissent 500 plats par jour chacun, à raison de 10 gourdes le plat. Egalement, chaque restaurant engendre 8 emplois directs. De son côté, le ministre des Affaires sociales et du Travail (MAST), Monsieur Charles Jean Jacques, a estimé la valeur réelle des plats servis dans ces restaurants communautaires à hauteur de 50 gourdes (soit 1.5 US), selon la réalité du marché. En clair, sur un plat, chaque bénéficiaire économise 40g (soit $1 dollar U.S) par jour. Quant aux volets de l’énergie, des infrastructures scolaires, routières (700 km), sportives, plus de 800 gros projets ont été achevés ou sont en cours de finalisation. Parallèlement, 191 petits projets communaux, d’une valeur de 200 mille dollars U.S maximum chacun sont entrepris dans les sections communales. Aussi, en ce qui concerne la rénovation urbaine, plusieurs quartiers et maisons ont été rénovés ou réhabilités. Pour ce qui se rapporte à l’économie, le Premier ministre s’est félicité d’une augmentation de 25% d’investissements étrangers directs au cours de l’année 2012-2013. Il a aussi rappelé la chute de l’inflation à 4.5% en 2013, contre 6.5% en 2012. Laurent Lamothe a annoncé le lancement officiel, d’ici la semaine prochaine, d’un plan national de recyclage. Il en a fait l’annonce dans le cadre d’un énième rappel de l’interdiction des produits en polystyrène, dont 200 mille unités ont été saisies au cours du mois dernier. Sur les 42 bâtiments publics détruits lors du tremblement de terre de janvier 2010, la plupart sont en construction. Le périmètre de reconstruction de ces institutions abritera une « Cité administrative », d’après ce qu’a affirmé le Premier ministre. Ci-inclus la base du Corps d’Intervention de maintient de l’Ordre (CIMO), le coût global de construction de chaque bâtiment s’élève à $17 millions U.S. Enfin, Harry Adam, directeur de l’Unité de construction de logements et de bâtiments publics (UCLBP), a mentionné que plusieurs centaines d’unités de logements ont été également construits, dont 350 à Morne à Cabrits. Aussi, 700 écoles ont été soit réparées, soit reconstruites dans les 10 départements géographiques du pays. Pour l’année 2014 courant, le maintient d’un climat de sureté et de sécurité publiques, la lutte continue contre la pauvreté extrême, le développement de meilleurs rapports avec le Parlement, etc. figurent parmi les priorités de l’administration Martelly/Lamothe, a martelé le chef du gouvernement. |