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Les manifestants ont sillonné plusieurs endroits de la capitale notamment les quartiers populaires où la misère bat son plein. A l’avenue Christophe, les manifestants ont tenté d’incendier un véhicule immatriculé service de l’Etat. A la rue Magloire Ambroise, on a enregistré des scènes de pillage et de casse de pare-brise de véhicules.
Les leaders de la mobilisation se sont démarqués de tout acte de violence enregistré en marge du mouvement. L’ancien sénateur lavalas Louis gérald Gilles et Rosny Thimothée de la FOPARK ont dénoncé des infiltrations et accusé ceux qu’ils appellent les « spécialistes de la stabilisation » du gouvernement en place, d’être derrière ces actes. Ils ont réaffirmé leur volonté de continuer à se mobiliser toujours pacifiquement pour obtenir le départ du chef de l’Etat.
Les chefs de file, qui n’entendent pas lâcher prise, réaffirment leur détermination à renverser le régime au pouvoir. Ils seront àl’Aéroport Toussaint Louverture ce vendredi afin d’accueillir les diplomates du Conseil de sécurité de l’ONU qui arriveront en Haïti.
Le Groupe 22 fait son entrée dans la scène, mais avec des revendications différentes
Les partis politiques membres du Groupe des 22 – signataire de l’accord du 11 janvier – proches du Consortium des partis politiques pro-gouvernementaux, annoncent l’Opération baptisée « Tourbillon ». Il s’agit d’une série de manifestations qui débuteront ce vendredi 23 janvier sur tout le territoire national et se poursuivront jusqu’à obtenir leur intégration dans le Gouvernement.
Pour ces 22 partis politiques, l’actuel Gouvernement n’a pas été effectivement formé sur une base consensuelle. Ils déplorent leur absence au sein du cabinet ministériel.
« KontraPѐpla dénonce qu’une fois de trop la tentative d’une solution nationale négociée a été sabotée avec la complicité d’un secteur de l’International […] et que le gouvernement mis en place, installé avec la participation du Core Group, n’a rien à voir avec un gouvernement de consensus », lit-on dans cette lettre.
Kontra pèpla dit s’inscrire en faux « contre toute élection partielle précipitée qui ne peut qu’envenimer la crise en poursuivant des objectifs encore inavoués de mettre à l’écart la majorité de la population dans des listes électorales déjà constituées de façon médiocre, de monter un CEP permanent contrôlé par les ennemis du peuple, fabricants d’élections truquées et de concocter, de manière anti-démocratique, une nouvelle Constitution permettant de renforcer et légaliser, le bradage des ressources nationales et la tutelle internationale ».
Le parti de l’ancien sénateur Jean William Jeanty déplore le fait qu’avant même de consulter les acteurs haïtiens, dès son arrivée, la délégation du Conseil ait lancé un appel à la tenue d’élections rapides, alors qu’il faudrait paver la voie pour aboutir à des élections générales, crédibles et souveraines à la fin de 2015, devant conduire le pays à un retour à l’ordre constitutionnel.
Kontrapèplaa fait savoir à la délégation de l’ONU que l’accord du 11 janvier soulignait à l’encre forte l’absence de consensus sur le choix du Premier Ministre et stipulait clairement que la légitimité et l’effectivité de ce dernier dépendaient de l’agrément du Parlement.
Avec le vide parlementaire créé à partir du 12 janvier 2015, le document est donc caduc – ce qui nécessite de nouvelles négociations pour aboutir à un réel consensus sur un nouveau gouvernement et sur la composition d’une instance de contrôle de ce gouvernement, avec la participation des acteurs politiques et de la société civile, en vue de créer un climat favorable à la tenue des élections, a souligné l’ancien sénateur Jeanty.
« Nous souhaiterions que le Conseil de sécurité arrive à comprendre tous les risques d’une telle politique en Haïti et la nécessité de rompre avec les manœuvres du pouvoir et l’agenda qu’il exécute, qui n’aboutiront qu’à enfoncer le pays dans une crise encore plus profonde », a-t-il conclu.
Selon un bilan partiel communiqué par le porte-parole adjoint de Police nationale d’Haïti Garry Desrosiers, 16 autres personnes ont été également blessées à l’arme blanche, durant ces festivités.
« L’une des victimes a été atteinte d’une balle a la tète au niveau de Rex théâtre aux champs de mars, lors d’une échauffourée », a déclaré a Garry Desrosiers.
Un autre individu a été battu à mort, alors qu’il revenait du champ de mars, après avoir participé au carnaval.
Le Porte parole de l’institution policière a annoncé l’ouverture d’une enquête, afin déterminer les auteurs de ces meurtres.
Monsieur Desrosiers en a profité pour inviter la population à la vigilance à pendant tout le déroulement les festivités pré-carnavalesques.
Toutefois Garry Desrosiers assure que la PNH a déjà pris toutes dispositions pour assurer la sécurité de la population à l’occasion de ce grand événement culturel.
Dans cette lettre, M. Manigat dit qu’il aurait bien souhaité satisfaire les revendications des enseignants pour un salaire de base de 50,000 gourdes, mais« il n’est tout simplement pas possible aujourd’hui de répondre positivement à cette revendication, qui bouleverserait d’ailleurs tous les salaires de base de la fonction publique et reviendrait à multiplier au moins par trois (3) le budget de fonctionnement de l’Etat, au détriment des investissements en infrastructures et équipement scolaires, en matériel didactique et formation des maitres et j’en passe », argumente-t-il.
Le Ministre songeque les 85 % d’enseignants du secteur privé, qui, en moyenne reçoivent deux fois moins que le salaire nominal du secteur public, sans la garantie d’une pension, et sans des vacances payées pour la très grande majorité, mériteraient eux aussi l’attention des autorités de l’Etat, au même titre que ceux du secteur public.
M. Manigat rappelle qu’en attendant que les niveaux de salaires nominaux augmentent, le MENFP a déjà pris l’engagement d’octroyer aux 200,000 mille enseignants recensés une « carte-avantage enseignant » qui leur permettra de bénéficier de réduction à l’achat de certains biens et services.
La NATCOM, la Maison Henri Deschamps, la Banque Nationale de Crédit (BNC), sont les premières entreprises qui accorderont ces réductions et autres avantages à tous les enseignants du pays, indique la lettre.
Le Ministre, qui plaide pour un renouveau syndical, dit comprendre la résistance aux réformes manifestée par certains responsables syndicaux, et dénonçant certains d’entre eux [qui] utilisent la désinformation sur leur situation et leurs conditions de travail pour manipuler des enfants.
Invitant les politiques tout comme les syndicats à arrêter de prendre l’école publique, notamment les lycées, en otage,le Ministre, a révélé que de fortes sommes d’argent ont été versées à certains syndicalistes pour déstabiliser l’année scolaire à des fins personnelles et politiques.
Bien imbu de cette situation, Le Ministre appelle à une trêve pour ne pas perdre l’année scolaire qui a déjà été amputée de trois semaines.
Aux responsables de syndicats qui ont lancé la grève générale illimitée, avec salaire mensuel garanti, le Ministère réitère son invitation au dialogue. Cette nouvelle invitation aux syndicats est fixée pour ce lundi 26 janvier.
Les écoles publiques ne fonctionnent pas depuis environ trois semaines. Les élèves manifestent dans les rues un peu partout à travers le pays notamment à Jacmel et aux Gonaïves pour forcer le ministère à donner suite aux revendications des professeurs qui entament la grève pour réclamer de meilleures conditions de travail.Ces élèves entendent maintenir la pression jusqu’à satisfaction des revendications des enseignants.
Selon un communiqué de la primature, le ministre Rotchild François Jr rencontrera les journalistes deux fois par semaine à la Primature en conférence de presse pour faire le point sur les questions d’intérêt général.
« Journaliste et directeur de média, le ministre Rotchild François Jr est bien indiqué pour expliquer de manière efficace au peuple haïtien l’engagement pris par l’administration Martelly-Paul pour créer un climat d’apaisement propice à la tenue des prochaines élections », peut –on lire dans ce communiqué du gouvernement
« Allez chercher des informations auprès de la Conférence épiscopale haïtienne (CEH) et de Mgr Patrick Harris, sur le choix de Jimmy Albert au poste de ministre des sport et non auprès de l’OPL », a lancé le Parlementaire, affirmant que Jimmy Albert n’est pas un membre de son parti.
« L’OPL pouvait obtenir n’importe quels postes [dans le gouvernement] s’il le souhaitait », a affirmé l’élu de la Grand ‘Anse, qui dit que son parti a toujours clamé qu’il n’a pas besoin de poste dans ce gouvernement.
Le sénateur Andris Riché a, par ailleurs, rejeté les informations selon lesquelles les sénateurs de l’OPL auraient été payés pour ne pas donner quorum lors la séance en assemblée nationale avorté du 11 janvier dernier, pour empêcher la séance et ainsi permettre à Michel Martelly de diriger par décret.
« On fait circuler l’information selon laquelle le premier ministre nous aurait payés. Mais comment K-Plim qui n’a que ses fesses, pourrait-il nous acheter », se demande le sénateur.
Le parti politique OPL reçoit d’abondantes critiques au niveau d’une frange de l’opposition l’accusant de supporter le régime Martelly. Selon certains, le Ministre du sport aurait été désigné par les dirigeants de cette organisation politique.Mais les dirigeants de ce parti ne manquent jamais l’occasion pour affirmer qu’ils n’ont pas besoin de portefeuilles ministériels dans ce gouvernement, qu’ils veulent garder un statut d’observateurs. La seule chose qu’ils réclament c’est l’organisation de bonnes élections.