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Revue de la presse (16 Mars 2021)

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In pictures: Haiti capital's streets blocked as protests spread - BBC News

Haïti-Insécurité : Grand désordre à Port-au-Prince ce lundi, suite à l’assassinat des policiers à Village de Dieu 

HPN-En réaction à l’assassinat tragique des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH), le vendredi 12 mars, à Village de Dieu où loge le dangereux gang 5 secondes, la tension a monté d’un cran, ce lundi matin 15 mars 2021, dans plusieurs endroits de la région métropolitaine de Port-au-Prince, a constaté Haiti Press Network.

Au niveau de Delmas particulièrement où habitaient certains des policiers tués au cours de cette opération suicidaire à Village de Dieu, une vive tension a régné. Vers les 10 heures du matin, cette voie a été impraticable avec des barricades de pneus enflammés érigées un peu partout sur la chaussée.

Au moment où nous rédigeons cette dépêche, les zones du Champs de Mars, Christ-Roi, Nazon, Bourdon, Lalue, sont le théâtre des scènes de violence, a-t-on appris.

Les manifestants qui réclament justice en faveur des policiers victimes, ont même utilisé des véhicules pour obstruer des artères.

Tout en exprimant leur indignation face à l’assassinat des agents de la PNH, les initiateurs de ce mouvement spontané exigent que le cadavre des policiers soit rendu à leur famille afin de recevoirt une inhumation digne de son nom.

Haïti-Politique : Vers la déconstruction de l’autorité étatique 

HPN-Ce qui s’est passé le 12 mars dernier au Village de Dieu, quartier de Port-au-Prince contrôlé par le gang « 5 segonn », montre clairement la déconstruction de l’autorité étatique. Cette opération policière soldée par un échec continue de faire des vagues au sein de la société.

Des images partagées sur les réseaux sociaux durant le week-end écoulé, laissent voir des individus trainant les corps des policiers qui cherchaient à déloger les bandits pour rétablir la sécurité. Selon les bilans, au moins 5 policiers ont été abattus et 8 blessés au moment de l’opération.

Plus de soixante-douze (72) heures après, l’Etat reste impuissant aux cris des parents des victimes qui demandent le reste des corps mutilés de leurs proches. Ni la Police nationale, ni l’Armée n’est en mesure de satisfaire ce minimum exigé par les citoyens révoltés.

Les bandits démontrent une fois de plus qu’ils contrôlent tout et s’ils n’envahissent pas encore la capitale, c’est peut-être par timidité ou bien par amour pour leur fief.

Encore ce lundi 15 mars 2021, les policiers dits « Fantom 509 » étaient dans les rues à la recherche des cadavres. Pas de résistance, ils sillonnaient tous les pavés, pneus enflammés, barricades. Silence complet des autorités. La population est livrée à elle-même. Après le « déteintage » des vitres des conducteurs, que reste- t-il à faire pour survivre en Haïti ?

A quand le « déteintage » des voitures des Ministres, des Secrétaires d’Etat, des Directeurs généraux à plaque officielle ? Que vous en reste-t-il à cacher ? Votre autorité est ridiculisée. Votre décision est sans effet. Vous contribuez à la déconstruction de l’autorité qui est consubstantielle à la démocratie 

Réveillez vous !

Drame: 3 morts par pendaison dans une famille à Petit-Goave

Ce drame s’est passé à la 5eme section communale de Petit Goave notamment dans la localité de Canari ce Dimanche 14 Mars 2021

Selon une première version des faits postée sur plusieurs forums en ligne ,le jeune garçon ,père de famille ,qui n’était pas en mesure financièrement de s’occuper de ses enfants ,a pendu ses deux filles dont l’une était âgée de 10 ans et l’autre de 8 ans ,avant de se suicider lui-même.Il vivait ,dit-on,dans une misère atroce.Il n’avait absolument rien .Il était privé de tout ..Il ne voulait pas laisser ses filles vivre dans la misère ..C’est pourqoui il a agi de la sorte.

Nous avons également appris que le jeune meurtrier avait l’habitude de battre sa femme et de proférér des menaces de mort contre elle.

Selon le Coordonnateur du CASEC de la 5eme section,Monsieur IPherly Louis ,ce n’est pas un problème de misère qui est à l’origine du drame ,c’est plutôt un problème de jalousie.Sa femme aurait abandonné la maison ..Le défunt est un chauffeur de Taxi-moto assurant le trajet Vialet-5eme/ Délatte .Hier après midi ,il s’est rendu chez la mère de sa femme et menacait de tuer ses deux enfants d’abord et de se suicider ensuite si la femme ne reviendrait pas à la maison…c’est un crime passionnel si l’on doit faire foi aux propos de l’autorité locale..

Guyto Mathieu/ Radio Préférence

Paralysie totale des activités a l’Hôpital Universitaire Justinien du Cap-Haïtien

Cap-Haïtien, mardi 16 Mars 2021-Les activités sont totalement paralysées au plus grand centre hospitalier public du nord à savoir l’Hôpital Universitaire Justinien (HUJ). Cette paralysie est due à un ensemble de problèmes dont un manque flagrant d’équipements nécessaires.

C’est le service de *Maternité* qui a dû, en premier, fermer ses portes à cause de l’état délabrant des équipements de travail, vinrent ensuite le bloc opératoire ainsi que d’autres services importants.Face à cette situation, les médecins résidents, avant de se retirer de ces différents services à l’HUJ, ont organisé, ce lundi 15 mars 2021, un mouvement de protestation en vue de réclamer de meilleures conditions de travail.

Munis de leurs blouses ou scrubs, pancartes en mains, les professionnels de la santé ont vivement denoncé la situation dégradante de ce centre hospitalier de l’État dans le nord et l’indifférence des responsables concernés face à la situation en elle-même et face à leurs revendications.

“L’Hôpital est privé de presque tout notamment de l’électricité et ce depuis un bon bout de temps. Pas de matériels de protectection pour opérer les malades. Les équipements sont vandalisés. Les salles ne sont pas entretenues”, ont déploré des résidents de l’HUJ dont sur les visages le dégoût, l’indignation, la colère, la honte et la frustration sont visibles.”Il est donc impensable qu’en plein 21ème siècle un patient ne peut même pas recevoir le minimum de soins au plus grand centre hospitalier de l’État dans un Département comme le nord”, a martelé le Dr Jhon Cador travaillant à la Maternité.

Il fustige les dirigeants de l’Hôpital ainsi que les responsables de la santé dans la région pour s’être montrés insensibles aux problèmes et à leurs griefs.”Ils refusent de s’asseoir avec nous pour discuter et pour ensemble trouver des pistes de solution”, ont reproché les protestataires.Notons que les salles de l’UHJ sont désertes et les équipements qui y sont, vandalisés. Les différentes mesures qui ont été prises pour combattre la covid-19 sont foulées aux pieds, les points de lavage des mains ne sont plus alimentés, a constaté le journal .

Mapou-infos

Haïti : protestation spontanée dans plusieurs quartiers de Delmas et Port-au-Prince

Haiti Standard-Une situation de panique règne actuellement (10:00 a.m) dans plusieurs quartiers de la commune de Delmas et Port-au-Prince notamment au Carrefour de l’aéroport, à Delmas 32, Nazon et Pont-Morin (Port-au-Prince). Des habitants de ces différents quartiers ont érigé des barricades de pneus enflammés sur différents axes routiers compris entre Carrefour aéroport et Delmas 32, ont constaté plusieurs reporteurs de Haïti standard.

Les initiateurs de la protestation constatée au niveau des différents quartiers de Port-au-Prince ont refusé de se prononcer sur la situation. Ils se contentent de poursuivre leurs « activités ».

Dans certains quartiers susmentionnés, les protestataires ont garé de travers des véhicules sur la chaussée, afin de paralyser la circulation des automobiles. Pour l’heure (10:00 a.m), les protestataires ont cassé au moins les pare-brises d’un véhicule de service de l’État à Port-au-Prince.

Le PHTK a armé des jeunes des ghettos à des fins électorales, soutient l’artiste King Kino

FLASH-FLASH-FLASH Night of August 17, 2010 POLICE LOOKING FOR WYCLEF TEAM  LEADER KING KINO, COCAINE DEALER AND NOW TOP ADVISOR TO PRESIDENTIAL  CANDIDATE. – HAITIAN-TRUTH.ORG Proud to be Haiti's most informative NEWS

Rezonodwes – Le chanteur et compositeur King Kino ( Pierre Raymond Divers) dans une interview sur « Planet TV » dévoile tous les secrets de la plate forme politique (PHTK) au pouvoir depuis 10 ans en Haiti et soutenue par les Nations Unies , le Core Group et l’OEA.

Selon « Lord Kinomorsa Divers » ( le nouveau nom de King Kino) , C’est Michel Joseph Martelly avant de laisser le pouvoir en 2016 qui a commencé à armer les jeunes des ghettos en Haiti afin d’empêcher que d’autres partis politiques puissent mener campagne dans les quartiers populaires et ainsi assurer la prise du pouvoir par le PHTK (Parti Ayisyen Têt Kale) dans des élections frauduleuses.

Le Président Martelly, sous la pression populaire, a dû abandonner le pouvoir à la fin de son mandat constitutionnel.

Cependant le chef des  » Bandi legal « , selon King Kino, a continué son projet d’armement des jeunes dans les quartiers populaires.

Avec l’aide d’une faction mafieuse du secteur privé en Haiti , le PHTK contrôle tous les ports et douanes du pays.

Ce contrôle des ports et douanes du pays facilite l’entrée des armes de différents calibres en Haiti.

Le chef des  » Bandi legal  » en profite pour s’enrichir en passant des contrats juteux avec des alliés du régime au pouvoir, selon le chanteur compositeur qui est également le fondateur de « Bravo Haiti ».

Au moment où la presse en Haiti est en train de se poser des questions sur l’origine et la source des gangs armés qui tuent , violent , kidnappent et volent en Haiti, cette interview de King Kino jette une lumière particuliere sur les causes de ce mal qui ronge le pays et menace l’avenir de ses enfants.

Deux nouvelles journées de mobilisation à Port-au-Prince les 28 et 29 mars pour dénoncer la dictature en Haïti

Rezonodwes – Des responsables d’organisations de la société civile entendent profiter de la célébration du 34ème anniversaire de la Constitution du 29 mars 1987 pour dire non à la dictature, aux violations de droits humains les 28 et 29 mars prochains à Port-au-Prince.

Le coordonnateur général de l’Union nationale des éducateurs et éducatrices d’Haïti (UNNOEH), Georges Wilbert Franck, encourage la participation de tous pour faire écho aux revendications visant à dénoncer la dictature, les violations des droits humains et l’insécurité.

Le syndicaliste estime qu’il revient à la majorité de s’engager afin de faire échec à l’autoritarisme imposé par Jovenel Moïse.

La porte-parole de l’organisation « Matris liberasyon », la sociologue Antoinette Duclaire prévient que le mouvement des 28 et 29 mars prochains sera pacifique et les organisateurs envisagent d’observer le même parcours.

Deux rassemblements sont prévus avant la marche. Un rassemblement est attendu sur la Place de la Constitution avant de rejoindre un autre groupe à Carrefour de la Résistance pour longer l’autoroute de Delmas.

L’itinéraire permettra d’atteindre Lalue avant de mettre un terme au mouvement sur la Place de la Constitution.

 »Ce sera une marche symbolisée par le bien et le mal. Les participants sont invités à adopter un comportement responsable et les policiers sont encouragés à déposer leurs armes pour venir grossir les rangs des manifestants », a déclaré Duclos Benissoit, coordonnateur général du Mouvement unifié des travailleurs haïtiens (MUTH).

La conférence conjointe de « Mache pou lavi, appuyée par la Fédération des Barreaux d’Haïti (FBH) et la Commission protestante contre la dictature (CPCD) a été l’occasion pour les panélistes de saluer la mémoire des policiers tués lors de l’opération de Village de Dieu. Une minute de silence a été observée en signe de solidarité aux victimes.

Le directeur exécutif du Centre d’analyse et de recherche en droits humains (CARDH), Gèdeon Jean, exige qu’une enquête internationale sur les évènements du 12 mars dernier dans le quartier de Village de Dieu soit diligentée pour fixer les responsabilités.

Il réclame des funérailles nationales pour les victimes même en dépit du fait que les corps des agents de l’ordre n’ont pas été remis aux familles des policiers exécutés par les bandits membres du G9, une fédération de gangs parrainée par des pontes du régime en place.

Hervé Noël

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