Widgetized Section

Go to Admin » Appearance » Widgets » and move Gabfire Widget: Social into that MastheadOverlay zone

Nouvelles d’Haiti,29 Mars 2015

Partager/Share this

Martelly, Préval et Aristide seront impliqués dans les élections

Pour la première fois le chef de l’état et deux de ses prédécesseurs dirigeront des formations politiques à l’ occasion des compétitions électorales.

L’ex président René Préval dirigera la plateforme Vérité qui été agréé hier par l’organisme électoral. M. Préval, discret depuis la fin de son second mandat, effectuera son grand retour sur la scène politique.

Dans le même temps l’ex président Jean Bertrand Aristide est le leader traditionnel de Fanmi Lavalas, qui participera également pour la première fois depuis 2001 aux élections.

Fidele à une tradition instaurée depuis 1991 par M. Aristide, le président Michel Martelly dirigera une plateforme présidentielle lors des prochaines élections législatives, municipales et de la présidentielle. Le parti présidentiel PHTK aurait au cours des derniers mois noué des alliances avec d’autres formations politiques.

Ni le chef de l’état, Michel Martelly, ni ses prédécesseurs René Préval et Jean Bertrand Aristide ne pourront briguer le fauteuil présidentiel en octobre 2015. Si Maryse Narcisse a été désignée candidate à la présidence de Fanmi Lavalas, les plateformes Vérité et PHTK n’ont pas encore désignés leurs candidats.

Les ex présidents apporteront leurs expériences et leur popularité aux candidats de ces trois formations politiques propulsées automatiquement au devant de la scène.

Tandis que les ex présidents Préval et Aristide sont restés silencieux, le président Martelly a en maintes reprises invité les haïtiens à voter en faveur des ex parlementaires qui avaient collaboré avec son administration. De nombreux ex députés du Bloc Parlementaires pour la Stabilité et de le Progrès (PSP) de la 49 eme législature avaient rejoint la plateforme du Parti Haïtien Tèt Kalé.

 

L’enquête sur l’assassinat d’Oriel Jean se poursuit

Oriel Jean de son vivant…

 

Les auditions se sont poursuivies au cabinet d’instruction, ce vendredi, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien chef de la sécurité du palais national Oriel Jean.

Le juge Lamarre Bélizaire a entendu Harold Sévère Jean. L’ancien maire de Port au Prince a laissé son avocat maître Joseph Louis Manès répondre aux questions des journalistes à sa place, celui-ci a nié toute implication de son client dans l’assassinat d’Oriel Jean.

Soulignons qu’une source digne de confiance a précisé ce vendredi, que le cadre du dossier de l’assassinat de l’ancien chef de sécurité du palais nationale Oriel Jean, le mandat d’amener qui a été émis le 13 Aout 2014 à l’ encontre de Jean Bertrand Aristide reste et demeure debout jusqu’à son exécution par la police nationale d’Haïti.

Les partis non agréés contestent la décision du CEP

Les responsables des 87 formations politiques, non agréés dans le premier communiqué du Conseil Electoral Provisoire (CEP), s’évertuent à fournir des documents légaux pour prouver l’existence de leur structures politiques.

Le conseiller électoral Néhémie Joseph révèle que l’organisme électoral a utilisé la liste actualisé des partis politiques communiquée par le ministère de la justice. Certains dirigeants de partis n’auraient pas confirmé leurs formations après la publication de la loi sur les partis politiques, a fait valoir un autre responsable du CEP pour expliquer l’absence de certaines formations politiques dans la liste du ministère de la justice.

Le conseiller Joseph souligne que les dirigeants de ces formations politiques doivent obtenir un certificat du ministère de la justice qu’ils soumettront aux autorités électorales.

Un délai expirant le samedi 28 mars à midi est accordé a ces partis pour clarifier leur situation. 87 partis, plateformes et regroupements sont concernés par ce processus.

De nombreux dirigeants de partis politiques étaient présents à la direction des affaires juridiques du CEP, hier, afin de solliciter des informations sur les motifs du rejet de leurs dossiers.

L’ex député Begens Theus du Mochrena indique que les responsables du CEP ont compris qu’il y a erreur dans le cas de cette structure politique. Il déplore toutefois le tâtonnement des techniciens qui peut nuire au processus électoral.

Le dirigeant de l’UCADDE, Jeantel Joseph, assure également que son parti sera réintégré dans la course. Il révèle que cette formation politique n’a pas été agréée en raison de l’absence d’un mandat accordé à un dirigeant pour réaliser le processus d’inscription.

D’autres formations politiques dont Coré affirment avoir obtenu le feu vert des responsables de la section juridique du CEP.

De son coté le docteur Junot Félix de ACCAO déplore que le processus de contestation des partis écartés soit réalisé dans un cadre inapproprié.

Lancement d’une campagne d’éducation civique

Le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) et le ministère de la Jeunesse, des Sports et de l’Action civique (MJSAC), ont lancé, le jeudi dernier une campagne d’éducation civique, autour du thème « Kenbe tèt ou ».

Le slogan de cette campagne d’éducation civique lancée jeudi s’inspire d’une chanson de BIC, « Kenbe tèt ou, kwè nan tèt ou, krazebèt ou ».

Le chanteur explique qu’il vise à faire comprendre à la jeunesse d’Haïti qu’elle fait mauvaise route.

BIC précise que les différentes activités comprises dans cette campagne vont donner tout son sens à ce slogan qu’il présente comme une expression de sa philosophie de vie.

Rappelons que le Championnat interscolaire, la Marche de la jeunesse et des sportifs, la Caravane de la lecture sur le thème « un livre au cœur des lycées », le Centre d’appel 199, les émissions et entrevues sur les radios et les télés sur la lutte contre la violence en milieu scolaire, les communiqués, sont autant d’activités déjà lancées dans le cadre de la Campagne d’éducation civique.

Des assises criminelles illimitées à Port-au-Prince

Le doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince, Raymond Jean Michel, annonce la poursuite des assises criminels sans assistance de jury.

Au cours des deux dernières semaines, 44 personnes accusées de meurtres, d’assassinat, de viols et kidnappings ont été jugées. Il y a eu 12 cas de condamnation et 6 acquittements, a laissé entendre le juge Jean Michel.

Les assises devraient se poursuivre jusqu’à épuisement de tous les dossiers en état selon le vœu du ministre de la justice. Plus de 450 dossiers sont en état, a fait valoir le doyen du tribunal de Port-au-Prince.

En ce qui a trait aux dossiers criminels avec assistance de jury. Seulement 6 cas doivent être entendus par le tribunal.

Le magistrat indique que l’insuffisance de salles d’audience est la principale cause du retard dans le traitement des dossiers. Tous les juges ne peuvent siéger parce que seulement 7 salles sont disponibles, déclare le doyen du tribunal.

12 juges de sièges et 24 juges d’instruction sont en fonction au tribunal de première instance de Port-au-Prince. Les juges d’instruction sont tenus d’accorder une audience par semaine au tribunal révèle M. Jean Michel faisant valoir qu’un grand nombre de dossiers pourraient ainsi être traité avec célérité.

Il déplore toutefois le retard dans le renouvèlement du mandat des juges qui handicape le fonctionnement du tribunal. Les juges d’instruction Morin, Lacroix et Avril sont dans l’attente du renouvellement de leur mandat par le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ). Actuellement un seul juge d’instruction a la charge de tous les dossiers pour mineur au tribunal de première instance de Port-au-Prince.

Haïti est relativement stable selon Sandra Honoré

La situation sécuritaire d’Haïti est relativement stable, c’est qu’a déclaré Sandra Honoré lors de sa présentation devant le conseil de sécurité de l’ONU, le 18 mars dernier à New York.

La représentante spéciale du secrétaire général de l’organisation des Nations Unies en Haïti a mis l’accent sur le renforcement de la police nationale qui doit compter 15 mille agents en 2016 grâce au soutien de la Minustah.

À la fin de la présentation du rapport de Ban Ki Moon au conseil de sécurité, les états membres ont maintenu la résolution 21-80 qui prévoit une consolidation progressive de la Minustah en Haïti. Sandra Honoré a rencontré la presse ce vendredi pour faire le point sur cette importante rencontre qui s’est tenue à New York.

D’un autre coté, la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en Haïti appelle à la mise en place d’un climat apaisé durant la période électorale dans le pays.

Sandra Honoré invite les acteurs politiques à œuvrer en vue de ne favoriser aucun conflit qui pourrait avoir des conséquences néfastes sur le processus.

La cheffe civile de la Minustah estime par ailleurs que les autorités haïtiennes devraient s’approprier la réalisation des élections afin que les électeurs puissent avoir confiance et sortir voter les jours de scrutin.

Cliquez sur la fleche pour jouer la video

Partager/Share this

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.