Le président de Ford, Bill Ford, est venu faire un discours, cette semaine, devant les représentants des sociétés de technologie lors du Mobile World Congress (MWC) de Barcelone pour dévoiler son projet « Blueprint for Mobility », qui contient quelques idées intéressantes sur la façon dont son entreprise pense que nous conduirons dans le futur.
Ford et ses concurrents comme General Motors fabriquent déjà des technologies embarquées qui auraient été inimaginables il y a dix ans – les radars de prévention de collisions, la navigation par satellite qui prend en compte l’état du trafic ou le stationnement automatisé en sont quelques exemples, parmi d’autres.
Mais le constructeur a offert au MWC sa vision de ce qui nous attend lors des prochaines années, à moyen et à long terme, laissant entendre que nous allons vivre une révolution dans notre façon de conduire.
Les voitures devraient très bientôt être capables de se piloter de façon plus autonome, et d’effectuer seules des manoeuvres comme se garer ou rouler à vitesse réduite dans les embouteillages, annonce le constructeur (Audi prévoit d’ailleurs d’adopter cette technologie sur l’A8 dans les prochaines années).
De nouvelles façons de posséder une voiture verront également le jour, comme l’autopartage, a expliqué Ford. Mais c’est à partir de 2017 pour que les choses deviendront réellement intéressantes.
Des systèmes de conduite semi-autonome proches des autopilotes pourraient voir le jour d’ici une dizaine d’années, selon Ford. Ceux-ci fonctionneront vraisemblablement en se calant sur les mouvements d’un autre véhicule, à l’instar de la conduite en « peloton » actuellement testée par Volvo et le projet SARTRE. Ce système permettrait au conducteur de se reposer en lui laissant la possibilité de reprendre le contrôle de son véhicule à tout instant.