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L’Italie, l’Europe et l’Histoire se mettent à genoux devant l’Espagne

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Meilleure attaque et meilleure défense pour l’Espagne: what else? © getty.

En démonstration, l’Espagne a remporté la finale de l’Euro en dominant l’Italie sans discussion possible (4-0). La Roja a revêtu son plus beau costume pour étriller une équipe transalpine asphyxiée. Silva (13e), Alba (41e), Torres (83e) et Mata (88e) ont inscrit les quatre buts de la rencontre. Euro-Coupe du Monde-Euro: personne n’avait réussi cet exploit, qui fera date dans l’Histoire du football.

Jordi Alba a doublé la mise juste avant la mi-temps. © getty.
Soirée frustrante pour Balotelli, jamais dangereux. © afp.

1. L’Espagne est injouable
Parfois critiquée pour son jeu peu emballant depuis le début du tournoi, l’Espagne a joué son meilleur match de l’Euro au meilleur des moments. C’est même à se demander si les Espagnols avaient forcé pour atteindre l’apothéose de la compétition, tant ils ont été impressionnants contre la Nazionale. A l’image d’un Xavi qui avait retrouvé ses jambes « barcelonesques » (deux assists), la Roja a été maître de son sujet pendant toute la rencontre. Bousculée pendant la phase de groupe contre cette même équipe italienne, elle ne lui a cette fois rien laissé. Personne ne peut contester la victoire de l’équipe de Vicente Del Bosque, qui a prouvé qu’elle n’avait pas d’équivalent à l’heure actuelle.

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2. La soirée cauchemardesque de l’Italie
Pour la neuvième finale de son histoire, l’Italie avait rêvé d’un tout autre scénario. Bousculée d’entrée de jeu, la Squadra Azzura n’a jamais réussi à faire illusion face à l’impressionnante maîtrise technique adverse. Balotelli a été cadenassé par le duo Piqué-Ramos, alors que Pirlo a été noyé par Xabi Alonso et Sergio Busquets. Dans son malheur, la Nazionale a même dû disputer les trente dernières minutes à dix, après la blessure de Thiago Motta, monté au jeu. Prandelli avait à cet instant déjà procédé à ses trois changements… A 2-0, la mission, déjà fortement compromise, était devenue impossible. Et forcément, l’Italie a fini par couler dans les dernières minutes. Cette cruelle défaite n’occulte pourtant pas le superbe tournoi de l’équipe italienne.

3. Cette équipe espagnole a marqué sa génération
A l’instar de certaines générations dorées (Brésil 58-62, Allemagne 72-74, France 98-2000), l’Espagne actuelle s’inscrit dans les grands crus de l’Histoire du football. Elle a même fait mieux que les équipes précipitées, en enchaînant trois victoires consécutives dans les grands tournois. Personne n’avait réussi pareille performance jusqu’ici. Difficile de ne pas faire un parallèle avec les résultats obtenus par le FC Barcelone au cours des dernières années, considérée comme la meilleure équipe de tous les temps. Ce soir, au coup d’envoi, il y avait d’ailleurs cinq joueurs catalans dans le onze de base, sans oublier Jordi Alba, fraîchement transféré au Camp Nou cette semaine. Depuis 4 ans, la génération Xavi-Iniesta ne laisse que des miettes aux adversaires et au vu de la finale, la suprématie espagnole est difficilement contestable. Signe du renouveau espagnol : cela faisait… 92 ans que l’Espagne n’avait plus battu l’Italie en matches officiels : c’était aux JO 1920. Qu’il est loin le temps où l’Espagne ne gagnait jamais rien!

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