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Camp de Carradeux
Le nombre de cas de violences faites aux femmes et aux filles dans les abris provisoires de la région métropolitaine est de plus en plus élevé, a observé le ministère à la Condition féminine et aux Droits des femmes (MCFDF) qui s’engage à accompagner les victimes et combattre cette pratique.
« Trente sept jeunes filles et garçons vont être déployés, ce mercredi, dans le camp de Carradeux, l’un des plus vastes camps de déplacés de Port-au-Prince », a annoncé mardi, Madame Marie Yanick Mézile, ministre à la Condition féminine. Elle a fait cette annonce lors du lancement du projet : « appui psychosocial et prévention de la violence faite aux femmes et aux filles dans les sites provisoires d’hébergement ».
Ces brigadières et brigadiers, tous universitaires, ont reçu une formation spéciale sur la violence pendant trois jours avant de déployer sur le terrain. Cette initiative du MCFDF est supportée financièrement et techniquement par l’Onu-Femmes.
« Evalué à 89 766 dollars américains, ce projet de cinq mois, vise non seulement à créer des emplois temporaires dans le milieu défavorisé, il permettra aussi au ministère de renforcer sa présence dans les camps en vue de continuer à accompagner les femmes et les filles qui vivent en particulier dans les abris provisoires », a indiqué Madame Mézile.
De son côté, Madame Sabine Manigat, qui a représenté à l’occasion la directrice d’ONU-femmes, a renouvelé le support de l’institution à l’état haïtien pour continuer à combattre la violence faites aux femmes et aux filles.
« L’Onu-femmes entend continuer à travailler avec l’Etat, le ministère à la Condition féminine pour continuer à encadrer les femmes en vue de continuer la lutte pour l’égalité des femmes et des hommes », promet Sabine Manigat.
Sylvestre Fils Dorcilus