Go to Admin » Appearance » Widgets » and move Gabfire Widget: Social into that MastheadOverlay zone
David Ewing Duncan, un journaliste et écrivain américain, a posé cette question à plus de 30,000 personnes au cours des 30 dernières années pendant ses conférences. Il propose quatre réponses possibles à son public. 80 ans, la durée de vie moyenne en Occident; 120 ans, environ l’âge le plus élevé qu’un être humain ait jamais atteint; 150 ans, une espérance de vie qui nécessiterait une percée de la biotechnologie; et enfin, l’immortalité.
Parmi les réponses des personnes interrogées, moins d’1% souhaite en réalité vivre pour toujours. 60% choisissent l’âge de 80 ans, 30% optent pour 120 ans, les 10% restants espèrent vivre jusqu’à 150 ans. Même si une pilule magique permettait de retarder notre vieillissement, les gens refusent l’idée de rester vieux ou infirme trop longtemps. Certains s’inquiètent aussi des répercussions sur l’économie, l’environnement ou l’emploi que pourraient provoquer tous ces centenaires encore fringants.
Spécialiste des sciences, David Ewing Duncan explique sur le site du New York Times que les chercheurs ne tentent plus seulement de prolonger l’espérance de vie, ils veulent surtout permettre aux êtres humains de vieillir mieux, d’éviter la souffrance et d’accomplir plus de choses avant de partir.
Pour autant qu’on le désire. Il cite l’exemple d’Albert Einstein, mort à 76 ans après avoir refusé qu’on l’opère pour une rupture d’anévrisme. « Prolonger la vie artificiellement est une faute de goût. J’ai fait ma part, il est temps de partir. Je le ferai avec élégance », a déclaré le génie.