Go to Admin » Appearance » Widgets » and move Gabfire Widget: Social into that MastheadOverlay zone
Déjà quatre (4) morts, trois (3) disparus, plusieurs villes inondées, jardins dévastés, des têtes de bétails emportées par des rivières en crue, certaines zones inaccessibles, un village détruit dans le nord-est, 450 familles sinistrées. Tel est le bilan partiel des intempéries qui se sont abattues sur une partie du grand Nord dans la nuit du jeudi au vendredi 9 novembre 2012, selon un responsable de la Protection Civile.La ville du Cap-Haitien et ses zones périphériques ont été également inondées. Il s’agit de Limonade, du Quartier Morin, de Port-Margot, de Limbé, de la Plaine du Nord et de la Grande-Rivière du Nord. Les populations de ces villes appellent à l’intervention urgente du pouvoir central. Dans un communiqué conjoint de la Direction Départementale de l’Éducation du Nord et la Délégation départementale du Nord, la journée du Vendredi est déclarée congé. Ainsi les locaux de certains établissements scolaires seront disponibles à l’hébergement des sinistrés. Par ailleurs, un appel à la prudence et à la solidarité a été lancé à l’endroit de la population nordiste. Pour l’heure, il continue à pleuvoir sur tout le Nord et une partie du Nord-Est. Vu l’absence d’un plan de contingence opérationnel pour faire face à de telles situations, par delà la vulnérabilité de la population et les problèmes environnementaux, le pire est à craindre.
|
Jean Blanco
|
Un autre policier tué au centre ville
Mathieu Johnny, un policier qui se trouvait non loin de l’église Saint-Joseph, au nord de Port-au-Prince, a été attaqué par des bandits armés, ce vendredi 9 Novembre en début d’après-midi. Transporté d’urgence à l’hôpital, il a succombé à ses blessures.
Vers le développement durable
Les responsables du Centre de Facilitation des investissements (CFI) se sont entretenus hier jeudi 8 novembre 2012 avec un groupe d’investisseurs américains et espagnols. L’objectif consistait à évaluer les opportunités d’investissements en Haïti. Les discussions étaient centrées entre autres sur l’agri-business, le tourisme, l’énergie et la finance .
Faciliter les investissements constitue l’un des fers de lance pour le gouvernement Martelly/Lamothe dans la création d’emplois en Haïti. À cet effet, une rencontre s’est tenue entre les responsables du CFI et une délégation de 11 entrepreneurs américains et espagnols le jeudi 8 novembre 2012 dans les locaux dudit centre. L’agri-business, le tourisme, l’énergie et la finance ont été les principaux termes qui ont été au menu des discussions.
Selon Jean Erick Bellinette, directeur des études économiques de CFI, ces assises seront bénéfiques pour le pays. Car ces hommes et femmes d’affaires se sont rendus dans le pays en vue d’évaluer les conditions favorisant les investissements. Cela, dit-il, contribuera à générer des revenus en créant des emplois pour plus de 70 % de chômeurs.
Le pays est ouvert aux affaires comme le prône le président de la République, Michel J. Martelly, a-t-il ajouté. Ce qui importe, les potentiels investisseurs doivent s’astreindre aux procédures légales en vue de bénéficier l’exonération des droits de douane, a déclaré M. Bellinette.Pour Thomas Sanon Jules, président de « IFAC group », la visite de cette délégation a présenté Haïti comme une terre vierge. Cette situation, dit-il, est propice aux investissements constituant l’un des piliers devant conduire au développement du pays.
Reynold Aris
Vague d’insécurité dans les quartiers populaires
La commission archidiocésaine justice et paix de Port-au- Prince se dit préoccupée par la recrudescence de l’insécurité dans les quartiers populaires. Elle a mis en cause la situation de panique dans laquelle vit la population haïtienne depuis le début de l’année 2012.
Selon l’organisme de droits humains, certaines familles vivant dans les quartiers tels, Carrefour –feuilles, Fort- Mercredi, Cité Soleil, Delmas 2, Bel-air, Martissant, pour ne citer que ceux-là, ont dû se mettre à couvert suite au climat d’insécurité qui prévaut dans ces localités. La commission attribue en quelque sorte le phénomène de l’insécurité aux problèmes sociaux, économiques et politiques qui rongent le pays. Elle estime que la hausse des prix des produits de première nécessité joue un rôle important dans la remontée vertigineuse de l’insécurité dans les quartiers populaires. Elle se dit indignée du fait que les autorités étatiques n’ont rien fait en vue de soulager les conditions de vie des couches les plus vulnérables du pays.
Plus loin, la commission archidiocésaine justice et paix de Port-au-Prince s’interroge sur la vraie cause de la recrudescence de l’insécurité dans les quartiers les plus pauvres du pays. Elle dit constater que les victimes de cette insécurité sont en majeure partie recensées dans ces quartiers. Elle a cité à titre d’exemple, Cité Soleil où les affrontements entre les groupes rivaux ont coûté la vie à environ 25 personnes. À Delmas 2 et à Carrefour-feuilles, le tableau n’est pas différent, car deux personnes dans chacune de ces localités sont succombées des suites de l’insécurité.
Face à cette situation alarmante, la commission se questionne sur le fonctionnement l’institution policière dont la mission consiste à protéger les vies et les biens. Elle en a profité pour condamner le laxisme des autorités concernées qui n’envisagent aucun plan stratégique visant à mettre les bandits hors état de nuire. La commission archidiocésaine justice et paix de Port-au- Prince, dans son souci de voir rétablir un climat sécuritaire dans les quartiers populaires, a fait quelques recommandations aux autorités concernées. Elle croit nécessaire qu’une enquête soit diligentée par la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) à Carrefour-feuilles en vue de s’enquérir sur les motifs de l’exécution de certaines personnes accusées de vol par les bandits.
Elle dit souhaiter qu’une enquête soit également menée dans le cadre de l’implication de certains policiers dans des actes de banditisme. En outre, elle invite les autorités policières à établir des postes de police dans les quartiers où l’insécurité impose sa loi. Finalement, la commission voit dans la création d’emplois, une façon de combattre le phénomène de l’insécurité. En ce sens, elle appelle le Premier ministre Laurent Lamothe à jouer sa participation dans ce dossier.
Vaudreuil Calixte
Mise en garde aux employeurs
Dans le cadre du strict respect de l’entrée en vigueur de l’article 2.2 de la loi sur le salaire minimum au mois d’octobre, le ministère des Affaires Sociales et du Travail(MAST), rappelle à tous les employeurs évoluant dans le secteur de la sous-traitance, qu’il leur est formellement interdit d’augmenter le quota de la production des ouvriers travaillant à la pièce. Selon le MAST, toute violation de cette mesure, entraine des sanctions. Signalons que la mise en application de cet article fixant à trois cents gourdes (300 G), le salaire minimum des ouvriers de la sous-traitance, est le suivi de la loi votée le 6 octobre 2009 par le Parlement haïtien .
Assassinat de l’inspecteur Jean-Michel Bellefleur
L’inspecteur de police Jean-Michel Bellefleur, a été assassiné au volant de sa voiture ce vendredi 9 novembre, près du carrefour de Gérald Bataille, zone considérée comme le prolongement de Delmas 33. Des bandits non identifiés, à bord d’un fourgon de marque toyota, sont les auteurs de l’assassinat qui endeuille la police nationale et suscite la peur, l’inquiétude dans la société. L’inspecteur Bellefleur était le responsable du Sous-commissariat de Pernier, avons-nous appris.
|
Walter Cameau
|
La municipalité de Pétion-Ville appelle à la prudence
Le Nouveau Conseil municipal de Pétion-Ville invite tous les habitants de cette commune à faire preuve de vigilance par rapport à un fond froid qui traverse le pays. En effet, il annonce la mise en place de certains abris provisoires en vue d’éviter que des pertes en vies humaines soient enregistrées au cours de son passage. Ce Conseil dit prendre cette décision suite aux inondations provoquées par de fortes averses qui s’abattent sur les départements du nord et nord-est depuis jeudi 8 novembre où 20 personnes environ seraient déjà tuées.
Des centres d’urgence dysfonctionnels
Peu de temps avant le passage de la tempête Thomas, les responsables de la Direction de la protection civile (DPC) s’étaient mobilisés. Ainsi, ils avaient distribué des centres d’opération d’urgence sur tout le territoire national. Tous les secteurs servant à la gestion de la catastrophe et à l’évacuation des gens ont été mis en branle en vue d’activer les actions de réponse à la population. Qu’en est-il un mois après ?
« Le Centre d’opération d’urgence est partiellement désactivé. Parmi les 136 abris provisoires aménagés pour l’évacuation des personnes habitant les zones à risque, seulement 18 hébergent encore des gens », c’est du moins ce qu’a déclaré la directrice de la DPC, Alta Jean Baptiste ce mercredi 7 novembre 2012 dans les locaux du Centre d’opération d’urgence national (COUN), sis à Delmas 2.
Selon Madame Jean Baptiste, cette désactivation résulte de la déclaration de l’Etat d’urgence qu’a fait le gouvernement. Elle prend en compte l’évaluation des dégâts ayant prouvé que les secteurs de l’agriculture et d’infrastructure ont été les plus touchés par l’ouragan Sandy. Maintenant, poursuit-elle, nous sommes à la phase de relèvement et de reconstruction. Cela permettra davantage d’agir en amont en vue d’arriver à la mitigation des risques et désastres.
La responsable de la DPC s’est dit toutefois déterminée à accompagner la population tenant compte de la vulnérabilité de l’environnement. D’autres secteurs seront en ce sens mobilisés pour rendre efficace les mesures de prévention en faveur des personnes vivant dans des zones vulnérables.
Par ailleurs, Mme Jean Baptiste a rappelé que le dernier bilan après le passage de Sandy est encore maintenu. Ainsi, il fait état de 54 morts qui ont été recensés et 26 disparus.