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Les sociétaires victimes des coopératives sortent du silence

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Les sociétaires victimes des coopératives sortent du silence |  HaitiInfosPlus

 
Les sociétaires victimes des coopératives décident de sortir de leur silence. Si Rosemond Jean, a utilisé leur dossier pour porter le chef du Parquet de Port-au-Prince à convoquer l’ancien Président Jean Bertrand Aristide, Margareth Fortuné semble, elle aussi, sortir de ses gongs pour exiger leur dédommagement.Margareth Fortuné continue d’exiger le dédommagement des sociétaires victimes des coopératives. « David Chéry doit leur rembourser leur argent placé à Cœurs-unis coopérative», a-t-elle réclamé ce lundi 11 mars 2013 lors d’une conférence de Presse tenue au local de l’Association nationale des femmes victimes des coopératives (ANFVC).

Faisant état des démarches entreprises et les différents résultats obtenus, dans le cadre de ce dossier, le numéro un de l’ANFVC, accompagné d’un groupe de sociétaires victimes, a affirmé que la lutte pour le dédommagement des victimes des coopératives se poursuit. « David Chéry, pa gen wout pa bwa, wap peyé sosyetè yo », a-t-elle lancé.

Selon l’ancienne candidate malheureuse aux dernières législatives, la plupart des gouvernements haïtiens, de 2002 à 2007, ont travaillé en vue de satisfaire nos revendications. Et la justice haïtienne avait décidé en notre faveur. « David Chéry a été condamné par le tribunal correctionnel de Port-au-Prince, le 29 mai 2007 à deux ans d’emprisonnement et à verser 68 millions de gourdes aux sociétaires victimes », a-t-elle rappelé.

De plus, Margareth Fortuné a mentionné que cette décision a été confirmée par les cours d’appel des Gonaïves et de Cassation. « Cours auprès desquelles David Chéry avait produit des recours relatifs au jugement rendu par le tribunal correctionnel de Port-au-Prince, à la même année », a-t-elle poursuivi. « Nous demandons aux autorités étatiques de faire appliquer la décision adoptée par la Cour de cassation au sujet des revendications des sociétaires victimes des coopératives. Si elles ne répondent pas à notre demande, nous nous recourons à la cour interaméricaine de justice et à la commission interaméricaine des droits humains », a-t-elle menacé.

Par ailleurs, la dirigeante de l’ANFVC en a profité pour lancer une mise en garde aux anciens dirigeants des autres coopératives. « Nous les affronteront. Ça peut prendre du temps, mais nous sommes déterminés à lutter jusqu’à ce que tous les sociétaires victimes soient dédommagés », a-t-elle conclu.







Robenson Henry

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