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À Port-au-Prince, l’étau se resserre autour du président Tèt Kalé, Jovenel Moise

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Avant la mobilisation du 9 Juin, des secteurs et organisations de la société civile haïtienne multiplient les appels à la démission à l’encontre de Jovenel Moise. Des associations de défense des droits humains, des plateformes syndicales, des acteurs du secteur privé des affaires, des regroupements d’intellectuels convergent leurs positions en faveur d’une sortie sans casse pour Jovenel Moise

Vendredi 7 juin 2019 ((rezonodwes.com))– La nuit enveloppe les rues de Port-au-Prince quelques jours avant la marche visant à exiger des autorités judiciaires d’instruire le procès Petro Caribe et fixer les responsabilités.

Le suspense, cristallisé par des levées de bouclier, des appels à la mobilisation, des positions radicalisées, des soulèvements populaires isolés embrasent déjà des quartiers et fragilisent la vie de certaines institutions de l’État.

Ce jeudi, à quelques pas du Palais présidentiel, des manifestants ont monté la garde pour forcer le Chef de l’État à la démission. Des pneus enflammés et des barricades dressées ont contraint les passants à éviter l’Avenue Magny.

‘’ Le Président de la République doit partir. Les conclusions de l’audit de la Cour supérieure des Comptes et du Contentieux administratif attestent que Jovenel Moise est impliqué dans un ‘’stratagème de détournement de fonds publics’’, a déclaré un des manifestants.

Des organisations sociopolitiques en mode vigile

Des associations syndicales dont l’Union Nationale des Normaliens Haitiens, la Brigade Syndicale Anticorruption ont déjà choisi leur camp. Josué Mérilien, à l’occasion de la clôture de l’Atelier International sur l’Éducation à la citoyenneté, encourageait le Chef de l’État, Jovenel Moise à démissionner.

’Pour éviter au pays de sombrer dans le chaos, le Chef de l’Exécutif doit faire le geste. Aucune issue, hormis la prison pour les dilapidateurs, n’est à envisager’’, défendait Josué Merilien.

Le secteur privé des affaires n’est pas en reste aux levées de boucliers de ces dernières heures. Réginald Boulos, figure importante de la bourgeoisie, après avoir retourné sa veste contre le pouvoir en 2018, acte sa position en faveur d’un changement de cap.

’ En ces moments décisifs et menaçants de la vie de la nation haïtienne, je doute que ma proposition du 19 novembre 2018 puisse encore aider à nous éviter ce chaos qui semble de plus en plus imminent. Je vous exhorte d’initier un processus devant amener rapidement à une transition politique qui s’ouvrirait avec votre démission comme président de la République’’, a-t-il écrit au Chef de l’État.

S’ensuit également la position du ‘’Rasanbleman pou Diyite Ayiti’’, (RADI) structure de la société civile composée d’intellectuels et d’universitaires, demandant au locataire du Palais national à se mettre à la disposition de la justice.

’Nous exigeons des forces sociales dont les vaudouisants, les politiques, les acteurs de la société civile à oeuvrer dans une logique non violente pour obtenir le départ du Chef de l’État’’, ont signé Michel Acacia, Pierre Buteau, Kesner Pharel, entre autres.

Alors que des partis politiques de l’opposition modérée (FUSION, GREH) ont durci le ton, des organisations politiques proches du pouvoir (G 17, Consortium) tentent désespérément de sauver les meubles.

Hervé Noël
vevenoel@gmail.com

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