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Washington prêt à frapper la Syrie

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Agence France-Presse
WASHINGTON
Les États-Unis étaient prêts mardi à mener une action militaire contre la Syrie qu’ils ont accusée d’avoir perpétré le 21 août un massacre aux armes chimiques, mais Damas a promis de répondre à cette éventuelle frappe.
Pour préparer le terrain de cette opération armée, Washington a pour la première fois explicitement montré du doigt Damas, le vice-président Joe Biden déclarant que «les responsables de cet usage effroyable d’armes chimiques en Syrie ne font aucun doute: c’est le régime syrien».
«Le président (Barack Obama) pense et je pense que ceux qui utilisent des armes chimiques contre des hommes, des femmes et des enfants sans défense doivent rendre des comptes», a martelé le numéro deux de la Maison-Blanche.
Son gouvernement doit rendre publique cette semaine une partie d’un rapport des services de renseignement étayant la responsabilité syrienne.
Et la perspective d’une opération militaire s’est faite plus précise.
D’après le secrétaire à la Défense Chuck Hagel, les États-Unis ont «positionné des éléments pour être capables de répondre à toute option choisie par le président»: «Nous sommes prêts à y aller».
L’intervention serait limitée à une campagne ponctuelle de quelques jours de tirs de missiles de croisière Tomahawk depuis les quatre destroyers croisant au large de la Syrie, ont affirmé à l’AFP des responsables de l’administration Obama.
Toutefois, «le président n’a pas encore pris sa décision» formelle, ont insisté la Maison-Blanche et le département d’État.
Cette montée de fièvre à Washington s’accompagne de consultations diplomatiques à tout-va menées par le président Obama et son secrétaire d’État John Kerry: ils ont téléphoné en cinq jours à une trentaine de dirigeants des pays alliés européens – notamment le Royaume-Uni et la France – de pays arabes, du Canada et d’Australie.
M. Kerry a aussi appelé les secrétaires généraux de l’ONU, de l’OTAN et de la Ligue arabe et même ses homologues russe et syrien.
Après un premier appel samedi, le président Obama et le premier ministre britannique David Cameron ont de nouveau parlé mardi «des réponses possibles de la communauté internationale au recours aveugle aux armes chimiques le 21 août», selon la Maison-Blanche.

Photo de l'opposition syrienne montrant des cadavres d'enfants morts, selon elle, lors d'une attaque aux armes chimiques près de Damas, le 21 août 2013Photos de l’opposition syrienne montrant des cadavres d’enfants morts,selon elle,lors d’une attaque chimique pres de Damas,le 21 Aout 2013 

Dans la palette d’options militaires dont dispose M. Obama, le gouvernement américain a d’ores et déjà exclu l’envoi de «troupes au sol». Washington souligne aussi que «les possibilités que nous examinons ne sont pas destinées à renverser le régime» du président Bachar al-Assad.
De fait, l’objectif de cette opération ne serait pas de modifier le rapport de forces entre la rébellion et les forces syriennes, mais de «dissuader» Damas de recourir de nouveau à son stock d’armes chimiques, ont expliqué des responsables américains.
Il s’agit bien, a confirmé David Cameron, de «réduire les capacités d’utilisation» de cet arsenal.
Les forces armées britanniques se préparent d’ailleurs aussi à une action militaire, Londres assurant également qu’il «n’essaierait pas de renverser» le président Assad. M. Cameron a convoqué le Parlement jeudi pour voter «la réponse du Royaume-Uni aux attaques à l’arme chimique».
Paris s’est dit tout aussi «prêt» à intervenir militairement pour «punir» Damas qui a «gazé» son peuple. La France prendra sa décision «dans les prochains jours», a déclaré le président François Hollande, qui recevra jeudi le président de la Coalition nationale syrienne (opposition), Ahmad al-Jarba.
«Une question de jours»
Une éventuelle frappe contre la Syrie est effectivement une «question de jours», a renchéri Ahmad Ramadan, dirigeant de cette Coalition de l’opposition.
Il a fait état de «rencontres entre la Coalition, l’Armée syrienne libre (rébellion) et les pays alliés, où ont été discutées les cibles éventuelles», dont des aéroports, bases militaires et dépôts d’armes.
En réponse, la Syrie a affirmé qu’elle se défendrait.
«Nous avons deux options: soit nous rendre, soit nous défendre. (…) La seconde alternative est la meilleure», a affirmé le ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem: «Nous avons des moyens de défense qui vont surprendre».
Le President syrien Bachar Assad et son haut Etat Major

Selon lui, une intervention militaire «servira les intérêts d’Israël et en deuxième lieu du Front al-Nosra», groupe armé jihadiste combattant avec les rebelles et qui a prêté allégeance à Al-Qaïda.
M. Mouallem a aussi «mis au défi» les pays prêts à frapper «de montrer ce qu’ils ont comme preuves» du recours à des armes chimiques.
Allié de Damas, Moscou a haussé le ton contre Washington, prévenant qu’une action armée aurait des conséquences «catastrophiques» pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Cela menacerait «la sécurité et la stabilité de la région», a ajouté l’Iran, qui soutient aussi la Syrie.
Dans le camp opposé, l’Arabie saoudite, qui appuie les rebelles, a appelé à une action «ferme et sérieuse» contre Damas, que la Ligue arabe a accusé d’être derrière l’attaque chimique du 21 août.
Enfin, Israël, voisin de la Syrie, lui a promis une riposte «violente» si elle l’attaquait.
Lors d’une réunion à Amman de hauts responsables militaires occidentaux et de la région, le représentant jordanien a averti que son pays ne servirait pas de «rampe de lancement» à une opération armée.
Les habitants de Damas vivent dans la peur
Le quotidien du Vatican, l’Osservatore Romano, a de son côté déploré la préparation d’une intervention sans attendre les résultats de la mission de l’ONU en cours en Syrie.
De fait, des experts des Nations unies sont près de Damas et enquêtent sur l’attaque chimique, qui, selon l’opposition, a tué des centaines de personnes le 21 août à Moadamiyat al-Cham et dans la Ghouta orientale, deux régions contrôlées par les rebelles à l’ouest et à l’est de Damas. Malgré des tirs sur leur convoi, ils se sont rendus lundi à Mouadamiyat al-Cham, où ils ont effectué, selon l’ONU, une collecte «productive» de preuves.
Ils devaient continuer mardi, mais leur mission a été repoussée à mercredi faute, selon M. Mouallem, de garanties des rebelles sur leur sécurité. Les insurgés ont nié ces accusations.
Dans la capitale syrienne, la perspective d’une intervention militaire imminente a semé la peur.
«Ils vont frapper Mazzé, j’en suis sûre, c’est une cible sensible», a affirmé Jihane, une femme résidant près de l’aéroport militaire de Mazzé, le plus important de Syrie, qui a décidé de plier bagage. «J’ai envoyé ma femme au marché et elle a acheté en grande quantité de la viande, des tomates, du pain et des pâtes», confie Malek, un vendeur.
Les cours du pétrole ont bondi à New York, les investisseurs craignant qu’une action militaire en Syrie ne perturbe la production et le transport d’or noir au Moyen-Orient.
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Armes chimiques: le renseignement américain «écoutait» l’armée syrienne

Les bases pour une intervention militaire ont été... (PHOTO TIM CHONG, ARCHIVES REUTERS)
Les bases pour une intervention militaire ont été présentées par le vice-président américain Joe Biden (ci-dessus) qui a déclaré en premier que les attaques chimiques de la semaine passée tuant des centaines de personnes, ne pouvaient avoir été perpétrées que par les forces de Bachar al-Assad.
Agence France-Presse
Washington
Les services de renseignement américains ont écouté un responsable du ministère syrien de la Défense «en panique» au cours «de conversations téléphoniques avec le chef de l’unité des armes chimiques», après l’attaque de la semaine dernière, rapporte mardi le magazineForeign Policy.
«Lundi dernier, dans les heures qui ont suivi la terrifiante attaque chimique à l’est de Damas, un responsable du ministère syrien de la Défense a eu des conversations téléphoniques paniquées avec le chef de l’unité des armes chimiques, demandant des réponses sur la frappe à l’agent neurotoxique qui a tué plus de 1000 personnes», selon le magazine.
«Ces conversations ont été écoutées par les services de renseignement américains», a affirmé le magazine dans un communiqué. «C’est la principale raison pour laquelle les responsables américains disent maintenant qu’ils sont certains que ces attaques sont l’oeuvre du régime de Bachar al-Assad et pourquoi l’armée américaine s’apprête à attaquer ce régime dans les jours à venir».
L’information est révélée alors que les forces américaines se préparent à frapper la Syrie, bien que les alliés occidentaux soulignent que le but n’est pas de renverser le régime actuel, mais de punir le gouvernement de Bachar al-Assad pour avoir employé des armes chimiques contre des populations civiles.

Réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l’ONU



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Les positions des grands pays sur une éventuelle intervention en Syrie
Le Conseil de sécurité de l’ONU débattait mercredi 28 août de cette question.

ÉTATS-UNIS :  INTERVENIR EST UNE QUESTION DE CRÉDIBILITÉ

Pour Washington, intervenir est désormais une question de crédibilité. En août 2012, en pleine campagne électorale, Barack Obama avait indiqué que l’utilisation d’armes chimiques constituerait « une ligne rouge »appelant la communauté internationale et les États-Unis à agir. Le président est pourtant hostile à un nouvel engagement militaire dans la région. Mais les données sur le massacre du 21 août ne lui laissent apparemment guère de choix. 
Depuis le début du conflit syrien, deux arguments sont mis en avant par les partisans d’une intervention. Le premier est humanitaire – la protection des civils –, le second est géopolitique – le renversement d’un régime allié de Téhéran et un message de soutien à Israël. 
Mais si Barack Obama estimait en 2012 que Bachar Al Assad devait partir, le discours a changé, les précédents égyptien et tunisien faisant craindre un chaos à Damas en cas de chute du pouvoir alaouite.
Chine : Non a une solution militaire
Le President chinois Xi Jinping
Pour la Chine,une intervention militaire en Syrie serait « dangereuse » et « irresponsable », évoquant le précédent de la soi-disant présence d’armes de destruction massive qui avait justifié l’invasion de l’Irak en 2003. Les allégations des États-Unis sur des armes de destruction massive se sont pas la suite révélées fausses », écrit mardi l’agence officielle de presse Chine nouvelle.

FRANCE :  SOUTENIR MILITAIREMENT L’OPPOSITION SYRIENNE

Mercredi 28 août, François Hollande a présidé un conseil de défense consacré à la Syrie. Le président de la République est favorable à une option militaire contre Damas comme il l’a déclaré mardi  : « La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents. »
Punir la violation des principes du droit international, en invoquant la« responsabilité de protéger les populations civiles », principe adopté par l’Assemblée générale de l’ONU en 2005, est donc le premier objectif de la France. Soutenir « militairement » l’opposition syrienne, avec l’objectif de préparer une transition politique, est le second. 
Paris, qui avait envisagé de livrer des armes aux rebelles, semble préparer des frappes ciblées contre le complexe militaro-industriel syrien. Leur mise en œuvre pourrait être rapide, comme l’a été l’intervention au Mali dès que François Hollande l’a estimée nécessaire. 
Rome se démarque de ses alliés Emma BoninoEn refusant toute action militaire sans aval de l’ONU, l’Italie, soucieuse d’éviter toute escalade alors qu’elle traverse une passe politique délicate, se démarque de façon inhabituelle de ses alliés occidentaux.

« Il n’y a pas de solution militaire au conflit syrien. La seule solution est une solution politique négociée », a déclaré la ministre des Affaires européennes Emma Bonino devant le Parlement, jugeant que même « une option d’intervention limitée risque de devenir illimitée ».

Canada : L’intervention est necessaire
Le PM canadien Stephen Harper

Le premier ministre canadien Stephen Harper et le président américain Barack Obama ont discuté ensemble des implications et conséquences possibles de l’utilisation alléguée d’armes chimiques en Syrie.
M. Harper s’est dit en accord avec les conclusions voulant que le régime de Bachar el-Assad aurait eu recours à ce type d’armes contre sa propre population, ce qu’il a qualifié d’atroce, a signalé mardi son porte-parole Andrew MacDougall.
Les deux dirigeants ont estimé que la communauté internationale devait réagir à ce geste présumé de façon prompte et efficace, a ajouté M. MacDougall.

RUSSIE :  L’HOSTILITÉ À TOUTE INTERVENTION

Moscou a appelé fermement les Occidentaux à ne pas commettre une« erreur tragique » en Syrie, mettant en garde contre une répétition de« l’aventure » en Irak. Depuis trente-trois ans, la Syrie est un allié de Moscou. La Russie entend le rappeler. En 2012, elle a déployé des navires« en permanence » près des côtes syriennes. Elle livre des armes et des systèmes de défense antiaérienne à Damas. 
Les deux interventions précédentes dans la région confortent Moscou dans son hostilité. En 2003, la guerre en Irak – à laquelle Moscou s’est opposé – était menée contre des armes de destruction massive, jamais trouvées. En 2011, la Russie avait laissé les Occidentaux agir en Libye, un autre de ses alliés, s’abstenant de mettre son veto à une résolution de l’ONU. 
Cette résolution sur la zone d’exclusion aérienne avait été utilisée pour justifier le bombardement de positions militaires de Mouammar Kadhafi. Moscou avait alors exprimé sa colère. 

ROYAUME-UNI :  TROIS RAISONS DE SANCTIONNER LA SYRIE

Ferme partisan de frappes contre le régime de Damas, David Cameron a demandé aux députés britanniques de se prononcer jeudi 29 août sur la Syrie. Le premier ministre n’a pas besoin, légalement, d’un vote de la Chambre des communes pour autoriser des frappes ciblées. Mais politiquement, l’approbation de Westminster est importante. 
Le premier ministre conservateur veut sanctionner la Syrie pour trois raisons. Donner un coup d’arrêt à l’utilisation des armes chimiques par des États voyous. Envoyer un message de fermeté aux pays dangereux de la région : la Syrie qui déstabilise le Liban, le Liban où le Hezbollah menace Israël, et l’Iran qui se dote de la bombe atomique. 
Riposter, d’une façon graduée, à l’arrogance russe sur la scène internationale. Mais il doit convaincre son opinion, échaudée par les guerres d’Irak et d’Afghanistan. Le soutien que Tony Blair vient de lui apporter ne l’aide d’ailleurs pas politiquement.
Turquie : Feu vert a une intervention
Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a déclaré mardi que l’attaque chimique commise la semaine dernière près de Damas constituait un « crime contre l’humanité » qui ne peut rester impuni.
Le Two World Financial Center, gratte-ciel du centre-ville de Manhattan à  New...
DERNIERE HEURE : Les représentants de la Russie et de la Chine se sont retirés, mercredi, de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, dédiée à la crise syrienne.

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