Serge Moise
On ne va tout de même pas se ravaler au niveau du sire Duhaime et répondre du tac au tac à ses pitoyables élucubrations qui frisent la schizophrénie et ses composantes.
Peut-on le blâmer s’il ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Il n’est peut-être pas un méchant bougre, auquel cas, il pourrait invoquer des circonstances atténuantes telles l’ignorance et la paresse.
Par contre, se faire passer pour journaliste et/ou directeur d’opinions demeure immoral et impardonnable. Cela s’appelle usurpation de titre et de fonction.
Nous ne serions nullement surpris d’apprendre qu’il dispose de diplômes et cartes de compétences, l’habilitant à débiter des tonnes de conneries, puisqu’au-delà des formalités d’usage, il y a la vérité qui fort souvent gît au fond du puits : « le diplôme étant une présomption de savoir ».
Pas question de nous en prendre à sa personne, ce serait lui accorder plus d’importance qu’il n’en a en réalité, nous sommes tout de même en droit de nous demander si ce pic de la Mirandole qui ne connaît pas l’histoire du Québec et du Canada comme tous ceux de sa génération peut s’improviser une autorité eu égard à ce qui se passe chez les grands voisins du sud. Serait-il digne de cirer les bottes du président Barack Obama?
Il parle de la communauté noire, mais dans sa petite caboche de gnochon, il n’y a que les Québécois d’origine haïtienne qui en fasse partie; brillant, plutôt brillant le « ti joe connaissant ».
Et pour ce jeune hurluberlu, il n’y a de héros que dans le monde du sport. Celui des sciences et des arts n’en compte pas, s’il faut en croire ce « p-h-d » perroquet-hâbleur-délirant.
Avec la magie de la technologie moderne, le net en particulier, les informations sont au bout des doigts de n’importe quel énergumène soucieux de ne pas salir sa réputation, celle de sa famille, de sa profession et encore moins celle de sa communauté. Et puis, il y a les collègues, les amis plus avisés, son alter égo Lucrèce, le béotien haïtianophobe par exemple, il ne vit pas en vase clos, le mec!
A moins qu’il s’agisse d’une quelconque déviance et dans ce cas il pourrait avoir besoin d’une aide professionnelle. Encore là, monsieur est certainement détenteur d’une carte assurance-maladie valide. Le délai d’attente peut s’avérer très long paraît-il, un congé de maladie ne lui ferait pas de tort.
Les disciples de Gobineau font croire que la chaleur tropicale fait fondre les cellules de certains cerveaux, l’effet contraire pourrait se révéler tout aussi vrai si le froid intense arrive à geler les mêmes cellules chez d’autres animaux.
A ce moment précis où la communauté québécoise, toutes origines confondues, a besoin de calme et de sérénité afin de définir une québécité qui soit celle de tous et chacun d’entre nous, il faut éviter de mettre de l’huile sur le feu en agitant des pommes de discorde inutiles et contreproductives.
Souvenons-nous que dans toutes les familles, dans toutes les corporations professionnelles, on entend trop souvent le bêlement des brebis galeuses.
Gardons un calme digne du grand Toussaint Louverture et ignorons les olibrius qui ne seront jamais aussi nuisibles qu’ils auraient aimé l’être.
Il y en a toujours eu et il y en aura toujours à se faire entendre bruyamment pendant que la caravane passe.
SHM av.
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